Credential et creantial, véritables « passeport du pèlerin », sont les héritières de la lettre que l’évêque remettait traditionnellement à ceux qui souhaitaient entreprendre le pèlerinage vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Cette lettre de créance attestait la condition de pèlerin de celui qui la détenait, invitant les autorités diverses, l’Église et tous les hommes rencontrés en chemin à lui offrir aide et protection. Elle permettait de distinguer les véritables pèlerins de ceux qui prenaient la route pour fuir leur famille ou leurs devoirs militaires… Continuer la lecture
Réflexions d’André, du gîte pèlerin Hospitalet-Saint-Jacques à Aire-sur-l’Adour, sur l’état de pèlerin de Saint-Jacques-de-Compostelle
On est pèlerin de Saint-Jacques visiblement :
On porte une coquille sur son sac à dos.
On a demandé un crédential ou une créanciale (Lisez les textes figurant sur les crédantials ou créanciales, ce n’est pas rien) et on le fait tamponner à chaque étape.
Ce sont des signes forts d’un engagement, d’un choix de l’identité de pèlerin.
Être pèlerin de Saint-Jacques c’est aussi un état intérieur : Continuer la lecture
Avantages :
– c’est très économique puisque cela vous épargne le coût des refuges, voire des chambres d’hôtes et hôtels sur les chemins moins fréquentés.
– cela vous donne de l’autonomie et du calme si vous ne supportez pas la promiscuité des refuges.
– le contact avec la nature et le grand air.
– le bivouac (le fait d’installer un léger campement du coucher du soleil au lever du soleil) est interdit en Espagne, mais en pratique, si l’on reste discret, que l’on n’entre pas dans des propriétés privées et que l’on ne laisse pas de traces et de déchets, cela ne pose pas de problème, sauf à Fisterra où la Guardia Civil veille.
Inconvénients :
– le principal inconvénient est le poids. Environ 1,5 kg, plus celui du tapis de sol. Si en plus vous emmenez un petit réchaud, ça devient franchement lourd! Certains règlent le problème en n’emmenant qu’une bâche pour se protéger de la pluie et une couverture de survie. C’est rudimentaire mais non dénué de charme!
– les campings (si le bivouac ne vous convient pas) sont difficiles à trouver à chaque étape.
– la pluie. Quand la tente est mouillée et qu’il fait encore humide, la faire sécher devient vite un cauchemar.
– la solitude. Ce qui est d’abord perçu comme un avantage devient vite un inconvénient. On peut se priver de belles rencontres et de beaux moments de partage.
Voici quelques commentaires et témoignages reçus à ce sujet sur notre page Facebook :
– Oui j’ai fait Cluny => St Jean pied de port avec la tente c’est le top pour les budgets serrés et on dort de partout mais 2kg en plus
– Est-ce qu’on peut, en Espagne, planter sa tente dans les jardins de l’auberge (quand il y en a) si il n’y a plus de places dans l’albergue?
1 réponse : Oui, j’ai fait
– Un peu lourd à trimballer car en plus il faut ajouter petit matelas, sans doute quelques ustensiles de cuisine pour être autonomes etc. Dommage
– Dormir une nuit ne doit pas trop déranger. Cependant, porter une tente peut être un sacré rajout sur le sac. Le mieux : belle étoile, avec poncho en guise de tapis de sol, couverture de survie en guise de toit si il pleut, et un duvet. En fonction de la saison: plus/moins chaud.
Et bien sûr, ne pas essayer de dormir aux endroits trop visibles;
C’est ma solution.
– C’est l’idéal selon moi. En complément des nuits en auberge. Il y a aussi le hamac commando avec une toile contre la pluie.
– Mon prochain camino sera en tente trekking
– Oui 2 fois 3 semaines. Du Puy en Velay à Conques et de Conques à Moissac. Mais c’est pas évident, il faut choisir une tente super légère de préférence. Après, il faut se trimbaler eau et nourriture. Sincèrement, je ne le ferai plus !
– Oui Avec la petite famille, c’est beaucoup plus simple. On repart dans un mois…toujours en tente.
– Oui certes, belle expérience, mais ne vous chargez pas trop quand même, votre dos vous le rendra !
– il m’est arrive de dormir en Espagne sous le porche d’une église car le refuge était complet…la guardia est venue la nuit, a vu la coquille sur le sac à dos et m’a souhaité bonne nuit….la guardia est en général très indulgente compréhensive et disponible quand il s’agit des pèlerins….apres 5 Compostelle, jamais je n’ai eu d’ennuis mais j’ai toujours trouvé de l’aide auprès d’elle.
– Oui, même si interdit, un bivouac discret & respectueux est toujours un + sur le Chemin.
Notre dernier guide pratique du Chemin portugais, appelé aussi Via lusitana, est paru ce printemps. Complètement remis à jour, il vous accompagnera sur un itinéraire calme et de mieux en mieux balisé.
Vous traverserez des paysages de collines, au milieu des chênes et des eucalyptus, dans un climat méditerranéen légèrement tempéré par la proximité de l’Atlantique. C’est un vrai chemin de découverte, de difficulté modérée, que vous apprécierez d’autant mieux si vous avez déjà une expérience de la marche au long cours.
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Depuis Saint-Jean-Pied-de-Port dans le Pays basque français, le camino francés vous mènera de l’autre côté des Pyrénées, jusqu’à Saint-Jacques-de-Compostelle en 31 étapes, et même jusqu’au Cap Finisterre en 3 étapes supplémentaires. Vous retrouverez cet itinéraire dans le guide pratique Lepère du Camino francés. Continuer la lecture