Bulletin Camino juin 2015

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CAMINO

154 JUIN 2015
bulletinCamino@aol.com
« Il vaut mieux suivre le bon chemin en boitant que le mauvais, d’un pas ferme » (saint Augustin).

T.M.V. transport de pèlerins avec minibus 9 places.
Retour sur Conques, Figeac, Cahors, Moissac, Lectoure… Retour gares, aéroports.
Contactez Éric au 06.14.05.90.28 & 05.63.65.75.13
www.midi-voyage.com & contact@midi-voyage.com

Les gagnants du jeu concours, Camino d’avril 2015
M. Philippe Lafargue, de Poitiers (Vienne)
M. Jean-Paul Brun, de Granville (Manche)
M. Rafael Arellano Rodriguez (Espagne)
Mme Veillaux, de Migennes (Yonne)

Refuge familial Saint-Sauvant (86), voie de Tours, cherche hospitaliers en Sud-Poitou sur la Voie de Tours vers Compostelle : tranquilles@orange.fr

Scandale sur la voie d’Arles… on se moque des pèlerins et on les trimbale de village en village !
NON, le GR 653 ne passe ni par SAINT-SERIES, ni par CHRISTOL, ni par SAINT-GENIES-DES-MOURGUES. Alors, pourquoi donc le balisage au sortir de VILLETELLE a-t-il été détourné ? Nos suspicions se portent vers des élus qui confondent pèlerins et porte-monnaie qu’il faut plumer à tout prix. Le « ras le bol fiscal » des Français étant au plus haut, la tendance s’accélère et puisque ça magouille correctement au plus haut sommet de l’état, pourquoi cela ne magouillerait-il pas aussi tout en bas, localement ? Pour être élu ou réélu, des candidats aux élections municipales ont promis tout et n’importe quoi à ceux qui font monter les enchères.
Bien sûr avec l’argent des autres on peut tout promettre (un stade olympique sur la lune, les championnats du monde de course de limaces, des expositions sur la préhistoire subaquatique en mer Égée, soyons large et ouvert d’esprit) et surtout n’importe quoi… « On s’en fiche on augmentera les taxes », « les autres paieront », la place est chaude, conservons-la le plus longtemps possible !
Explications concrètes : en 2013 un projet d’agrandissement de l’A9 est lancé, pour permettre une meilleure fluidité entre juin et septembre, lors des grandes vacances qui voient un pic de véhicules alors qu’en temps normal on peut compter jusqu’à 77 000 véhicules par jour entre Nîmes et Montpelliers. Parallèlement (au sens propre comme au sens figuré) la ligne de train Lyon – Barcelone, passant par Nîmes, Montpellier, Béziers voit le jour. On construit des ouvrages d’art, des ponts, des viaducs… le Languedoc est un vaste chantier du BTP. Ça crée des emplois, ce n’est pas faux !
Avec ces immenses travaux, le Chemin de Saint-Jacques a été modifié temporairement puisque des engins de chantier modifient temporairement le tracé, coupent le parcours et dans ces conditions il est préférable d’épargner le pèlerin du danger, du bruit et surtout d’éviter qu’il ne se perde entre tractopelles, camion-bennes de 20 tonnes et engins télescopiques. Là, on est d’accord. Mais fin 2014 tous les travaux sont achevés, et le tracé de 2012 est remis à l’identique. Le pèlerin peut repasser exactement là où il passait deux années auparavant… Mais c’est sans compter sur des élus qui :
1 : n’ont jamais porté un sac a dos sous le soleil de la Meseta en juillet !
2 : font passer leurs ambitions personnelles avant le bien commun et le bon sens (on est habitué ça dure depuis au moins 35 ans !!).
Résultat : le pauvre pèlerin qui peine pour le début (c’est la deuxième ou la troisième étape de son Chemin depuis Arles) sous le poids de son sac et qui n’est pas encore au mieux de sa forme, se voit proposé un parcours rallongé de 5 km alors que l’ancien parcours est tout à fait accessible ! Dans cette histoire les associations jacquaires locales n’ont jamais été mises au courant et n’ont jamais eu leur mot à dire… Tout est imposé (par qui ?) et les associations n’ont que le droit de se taire ! Seuls quelques volontaires ont été voir sur le terrain si le passage par Le Mas de Fontcendreuse et Le Mas de Roux était possible !
Quelle ne fut pas leur surprise ! Le pèlerin est donc considéré comme un porte-monnaie ambulant qu’il faut tondre, taxer, extorquer… (petite liste déjà évoquée dans le Camino d’avril 2015 : dîme, taille, gabelle, cens, champart !).
Les éditeurs de guides sérieux (Lepère Editions, Miam-Miam Dodo) ont donc intérêt à dire ce qu’il en est réellement du balisage et de proposer de le quitter dès que possible car le phénomène a déjà été constaté en 2010 entre Saint-Guilhem-le-Désert et Arboras (GR653, voie d’Arles, passage non justifié à Montpeyroux et + 3 km, sauf à faire passer les pèlerins devant les boutiques du village). Quand est-ce qu’on pourra être honnête avec les gens, cesser de leur mentir en les regardant dans les yeux à l’assemblée nationale et en osant déclarer « Non je n’ai pas de Chemin caché » ? La rédaction.

Bonjour Camino.
Il y a déjà quelques années que je vous lis avec plaisir et par deux fois, j’ai eu recours à vos colonnes pour des renseignements, et par deux fois, beaucoup de réponses… Après avoir eu le bonheur (et la chance) de pouvoir arpenter une douzaine de « grandes voies », tant en France qu’au Portugal et en Espagne, je me tourne à présent vers d’autres voies, de «liaison », beaucoup moins fréquentées, mais non moins belles et agréables.
Il y a quelques jours, je revenais du Camino entre Madrid et Sahagún, sur le Francès. Très bien fléché, accueil partout. Pas d’albergues peregrinos partout, mais de petits hostals à prix démocratiques. J’envisage prochainement arpenter le Camino del INVIERNO, entre Ponferrada (camino Francès) et Santiago.
Diverses recherches sur la toile me font état de très longues étapes (plus de 30 km) ; c’est un détail par rapport au manque d’hébergements à prix « démocratiques » comme les recherchent les pèlerins.
D’où la raison de cette demande d’insertion dans vos colonnes : peut-être as-tu parcouru ce camino del Invierno ? S’y trouve-t-il d’autres hébergements que les hôtels ? Quel que soit le chemin que tu suis, il est beau, car il l’est dans ta tête et dans le bonheur de s’y trouver… Mais là, je prêche des convertis… Merci d’avance et ULTREIA à toutes et tous.
Guy Jaminet, pèlerin belge.
guyjaminetsr@gmail.com

IDÉE POUR VOS LONGUES SOIRÉES D’ÉTÉ ! Fin de stock ! À saisir !
En 2006, 2007, 2008 et 2009, Le roman policier La 4ème Invention (500 pages !) était proposé au mois de décembre aux lecteurs de Camino. Les avis nombreux allaient souvent dans le même sens ! (voir site web noté en bas de cet article). Mais oh ! surprise… Un carton à été découvert perdu au milieu d’un entrepôt mal rangé… (mea culpa !) Il reste donc encore 9 exemplaires de ce polar. La rédaction de Camino souhaite s’en débarrasser au plus vite et vous le propose à des conditions extrêmement avantageuses. Ce roman policier est normalement vendu 20€ en librairie et 23€ par correspondance. Pour vous, lecteurs du Bulletin Camino, ce roman de 500 pages vous est proposé à 16€ frais de port compris… Attention il n’y a que 8 exemplaires disponibles. Les premiers arrivés seront les premiers servis. Règlement par chèque uniquement : Lepère éditions 13 Le Bourg 27270 Grand Camp (chèque de 16€, Lepère éditions)…
Plus d’infos sur http://www.lepolardecompostelle.eu/4inv3.htm

A vendre  : cause santé, ensemble immobilier dans ancien couvent de 1783, à 850 m dans le parc du Haut Languedoc, situé à 1h d’Albi, Castres, Bézier, Millau et 2h de Montpellier, sur le chemin de St-Jacques de Compostelle (GR 653) de la voie d’Arles. Bâtisse de 715m2 sur 1750m2+terrain de 3800m2 constructible, et composé de 2 chambres d’hôtes 3 épis gîte de France, un gîte de groupe (6 pers) 1 épi, 8 appartements locatifs (t2 t3 t4) région de lacs (lac de Laou8zas à km avec base de loisirs. Halte pèlerins et accueil touristique depuis 13 ans. Nous avons la marque parc ; notre site dans :
http://www.letapedesmenhirs.com/Pages/default.aspx
Commerces à 350m (boucherie, pharmacie, boulangerie, 2 épiceries, un tabac presse avec distributeur de billets, un café, un magasin d’objets d’art, une gendarmerie, les pompiers, un office du tourisme avec un musée des mégalithes, une poste qui va être bientôt gérée par la mairie ; il y a un médecin, un dentiste, des infirmières libérales, une maison de retraite, 2 salles des fêtes et un gîte communal. Il y a également une bibliothèque et un cinéma itinérant : cinécran. Le village compte environ 850 habitants.
Prix : 550 000 euros.

À vendre (St-Sauvant, 86), maison de 180 m², avec jardinet et nombreuses dépendances en Sud Poitou au bord du GR 655, Voie de Tours vers Compostelle, accueil pèlerin possible : tranquilles@orange.fr

De Compostelle à Shikoku
C’est grâce au témoignage d’une pèlerine que j’ai découvert le pèlerinage des 88 Temples Sacrés qui nous mène autour de la 4ème île principale du Japon. Enthousiaste, à mon retour, j’ai réalisé un diaporama qui a été présenté à différentes occasions : Japan Expo à Paris, actions solidaires suite à la catastrophe de Fukushima et récemment à Marseille invitée par l’APPC. Pèlerine au Pays du Soleil Levant, un livre relatant cette pérégrination, contenant beaucoup de photos couleurs, vient de paraître. Si cela vous intéresse vous pouvez me contacter. Christiane : ceramchris@free.fr

Le Chemin de Madrid
Fin septembre 2014. Jacques et moi bouclons nos sacs à dos et repartons parcourir un chemin jacquaire. Cette année : le Camino de Madrid. Environ 350 kms de Madrid à Sahagún. Un peu de tourisme pour commencer. D’abord l’Escorial au nord de Madrid. Puis à Madrid : la Puerta del Sol, les musées, le Palais Royal, l’enchevêtrement des rues et ruelles qui conduisent à la Plaza Mayor et ailleurs. Oui, avant de commencer votre périple sur cette magnifique voie, passez deux ou trois jours à Madrid. Et puis prenez le chemin, droit vers le nord. Nous sommes dans la Sierra de Guadarrama. Ça grimpe et descend sans cesse. Nous progressons doucement. Nous sommes fatigués après une saison d’accueil de nombreux pèlerins chez nous. Et puis, marcher aux environs de 1200 mètres d’altitude nous change de nos sentiers de la Haute Lande quasiment au niveau de la mer. Pas de pèlerins mais de nombreux troupeaux de vaches qui paissent en liberté dans de vastes pâturages.

Après quelques étapes et la traversée de jolis villages, nous sommes à Cercedilla. Là les choses se corsent et c’est une marche de 36 kms dans la montagne qui nous attend jusqu’à Ségovie. Étape longue et difficile sans halte que nous avons parcourue… en train. Ségovie : nous prenons le temps de visiter cette magnifique ville célèbre pour son aqueduc romain et dominée par son Alcazar. En quittant la ville c’est la plaine immense. Puis, pendant trois ou quatre jours nous traverserons des bois de pins gemmés. Cette activité a été reprise par des jeunes ne trouvant pas de travail. Le chemin est de sable dur et l’odeur des pins délicieuse. Mais pour autant l’ambiance est très différente de celle de nos forêts landaises. Les pins, moins hauts et à l’écorce rouge, sont d’une autre essence. La végétation du sous-bois que l’on trouve chez nous (chênes, bruyères, fougères) est absente ici. Envolée notre fatigue des premiers jours ! Notre énergie retrouvée nous marchons avec joie, protégés du soleil par les pins. Partout nous recevons un accueil chaleureux et dans chaque village il y a une curiosité à découvrir.

Nous sommes maintenant en pleine Meseta. Un espace vide à perte de vue. Nous marchons sur des chemins de terre dans une vaste plaine plate labourée. Pas un arbre, pas un buisson, pas un oiseau. Terre, ciel, vent, lumière. En plein coeur de cette immensité nous nous sentons infiniment petits. Et puis la respiration s’amplifie et l’âme s’élargit sans pouvoir toucher les limites de cet espace de démesure. Que c’est bon ! Nous traversons quelques villages ramassés sur eux-mêmes pour résister au vent qui semble souffler en permanence. Simancas, magnifique ville perchée dominant le río Duero que nous franchissons sur le long pont du XIIIe siècle. Wamba, lieu possible de l’élection d’un roi du VIIe siècle qui portait ce nom. Peñaflor où nous n’avions pas prévu de nous arrêter mais où nous sommes invités à célébrer la fête de la Vierge du lieu. Banda, vin et gâteaux. Nous y rencontrons le maire qui nous conduit à la nouvelle albergue du village. Nous y resterons. Medina del Rio Seco et les galeries de bois de la rue principale où nous nous régalons de churros sublimes.

À cette saison le temps est très changeant, soleil chaud, vent froid, nuages denses… mais nous n’aurons à affronter qu’un seul jour de pluie. Ce jour-là, arrivés dégoulinants à Cuenca de Campos, nous sommes hébergés dans une albergue de tout confort. Au bar du coin nous trouverons les journaux nécessaires pour bourrer nos chaussures trempées. Dans ce bar, outre la patronne qui nous a préparé un délicieux repas et avec laquelle nous bavardons un bon moment, nous rencontrons un homme au large chapeau qui nous déclame Verlaine et Apollinaire ! Enfin, juste avant Sahagún, nous nous arrêterons à Santervás del Campo qui a vu naître Juan Ponce de León (1460-1521) conquistador, découvreur de la Floride et de Porto-Rico dont il fut le gouverneur.

Ce fut un chemin merveilleux loin de l’agitation et plus près de l’essentiel. Un chemin au coeur d’une Espagne qui vit au rythme des saisons, des fêtes ancestrales (à Coca, dans l’église, des femmes préparaient la fête des récoltes et avaient apporté des paniers débordants de produits de la région). Partout nous avons été très bien accueillis. Et nous rêvons déjà de notre prochaine marche !

Jacqueline Danigo – j.danigo@orange.fr

Cher ami de toujours, après dix années passées à l’Accueil du Pèlerin de Saint-Jacques nous sommes appelés à d’autres services ailleurs et nous prenons la décision de mettre en vente notre bien à Saint-Privat d’Allier avec les aménagements et mobiliers pèlerins pour une possible reprise sans délai. Nous ne sommes pas dans l’urgence mais souhaitons communiquer un maximum autour de cette mise en vente :
http://www.pelemmaus.com/Vente-de-l-Hospitalite_a210.html
En toute amitié. Jean-Marc LUCIEN

Voie de Tours : Amis pèlerins… vous pouvez venir passer de 8 à 15 jours en sud Poitou, pour assurer entre autres l’accueil des pèlerins de Saint-Jacques sur la via Turonensis dans le refuge familial de Saint-Sauvant (86, Vienne, à 30 mn au sud de Poitiers). Merci de nous dire vos disponibilités au 06 27 71 40 34.

L’hospitalité sur les chemins de Saint-Jacques :
Louis Janin et le père Sébastien Ihidoy témoignent

Le 11 juin paraîtra un livre qui manquait à nos bibliothèques jacquaires, consacré à l’hospitalité sur les chemins de Saint-Jacques. Alors qu’elle fait souvent défaut dans nos sociétés, cette valeur est, de l’avis de tous les pèlerins, la plus emblématique de ce pèlerinage. Deux figures célèbres, qui lui ont consacré la plus grande partie de leur vie, racontent leur parcours unique.
Louis Janin, d’abord pèlerin puis hospitalier bénévole, a passé près de soixante années sur ces chemins. Le père Ihidoy a également accueilli à Navarrenx, dans les Pyrénées-Atlantiques, des milliers de pèlerins. Pour ces deux témoins, accueillir est une autre façon de pérégriner.
Cet ouvrage comprend également une liste des lieux où l’on peut devenir hospitalier pour une courte période, des annexes historiques et pratiques ainsi qu’un abécédaire de l’hospitalité jacquaire.
Louis Janin et P. Sébastien Ihidoy, L’hospitalité sur les chemins de Saint-Jacques, Le Passeur Editeur, 256 p., 19 euros

Un forum à la croisée des chemins de pèlerinage de 7 à 77 ans… et plus !
Le 1er Forum des chemins de pèlerinage sera lancé au Forum 104 (104 rue de Vaugirard – 75006 Paris) le samedi 20 juin. Au programme : visite pédestre du Paris jacquaire, table ronde sur la spiritualité des différents chemins (avec François-Xavier Maigre, Olivier Lemire, Karen Guillorel et Édouard Cortès), stands, dédicaces, temps de méditation, bourse aux projets, buffet convivial.
Autre temps fort original : un atelier pour enfants (7-12 ans), qui comprendra une rencontre avec Céline Anaya Gautier et son fils Santiago, pèlerin de 8 ans, une marche méditative animée par Marie-Édith Laval et un parcours dessiné coordonné par Fabienne Sauvageot.
Deux films sont également proposés : le vendredi 19, en soirée, Compostelle, le chemin de la vie sera projeté en présence de son réalisateur, Freddy Mouchard ; et le samedi soir, Edouard Cortès présentera en avant-première son film Il était une voie – 3 enfants, un rêve et un âne : 1300 km sur les chemins de Rome.

Pardons et chemins de pèlerinage en Bretagne : un livre de référence
Un livre vient de paraître sur les pardons et chemins de pèlerinage en Bretagne. C’est à Bernard Rio, journaliste et écrivain spécialisé dans le patrimoine et l’environnement, que nous le devons. De Locronan à Sainte-Anne-d’Auray, en passant par les pardons équestres, les pardons de la mer ou celui des motards, il décrit l’évolution de ces manifestations de la piété populaire, et il indique leur calendrier pour ceux qui veulent y assister. Les routes de pèlerinage sont également mises à l’honneur : les chemins de Saint-Jacques y sont particulièrement évoqués, tout comme ceux du Tro Breiz ou le sentier des trois abbayes de Brocéliande.
Assistant depuis de nombreuses années à la renaissance de ces chemins, Bernard Rio restitue d’un style alerte l’âme de cette Bretagne intérieure et nous invite à le suivre.

Bernard Rio, Sur les chemins des pardons et pèlerinages en Bretagne, Le Passeur Editeur, 368 p., 21 euros

Une de mes étoiles sur El Camino.
15 juin 2014, arrivée au mythique O’Cebreiro, fatiguée mais si heureuse. À l’entrée de la charmante église romane Santa Maria, une affiche : à 16h, concert de Dane Johansen, violoncelliste. J’ai été tout à la fois ravie à l’écoute de suites de Bach, amusée à la vue de ce musicien si peu « classique » avec chaussures de rando aux pieds et short de marche. Intriguée, à la sortie de ce concert, j’ai appris que cet artiste américain, ayant étudié au conservatoire de Paris, avait entamé el Camino depuis St-Jean-Pied-de-Port, et voulait le poursuivre, violoncelle au dos jusqu’à Fisterra, en offrant un concert d’étape en étape*.

Une équipe l’accompagne pour prises de vues et de sons afin de produire un documentaire de ce Camino que je qualifie d’original. Les étapes de Dane correspondent aux miennes, aussi au fil des rencontres, un salut de tête, un sourire, un bonjour, un court dialogue s’établit. À Portomarin, après le concert du jour donné en la belle église, les pèlerins se retrouvent dans les cafés-restaurants de la place. J’y retrouve une bande d’amies et d’amis rencontrées le long du chemin et avec qui je partage les repas du soir et avec quelques-uns d’entre eux les dortoirs. Il avait fait très chaud, nous n’avions pas suivi le même parcours, nous étions heureux de nous retrouver. J’avais absolument voulu passer par le monastère bénédictin de Samos où d’ailleurs j’avais croisé, encore une fois, Dane. Pour mes nouveaux amis, j’y avais acheté une tablette de chocolat « monastique ».
Les jeunes Américains étaient à la table d’à côté. Notre groupe (quinqua-sexa, en majorité) avait la joie au coeur et une grande envie de rire… J’ai commencé à partager le chocolat, en offrir, bien sûr, à la table d’à côté et à chahuter Dane : lui disant qu’il y avait du magnésium, que ce serait bon pour la mémoire des notes, etc. qu’il fallait qu’il m’écoute car j’avais l’âge de sa mère et peut-être de sa grand-mère, etc. Cela a fini par une photo joyeuse et décontractée. El Camino a continué jusqu’à Santiago. Bises de Dane sur la place de l’Obradorio devant la cathédrale et avant le concert, il marque sur ma créanciale : « Merci » et signe. Je ne sais pas pourquoi a-t-il écrit « merci » mais je lui réponds « merci », car il a été étai une étoile musicale sur mon chemin des étoiles. Je ne pensais pas si bien dire… Mon Camino s’arrêtait à Santiago.
À mon retour, par curiosité, j’ai tapé sur le net « Dane Johansen ». Surprise ! J’ai bien rencontré une étoile : « Considéré comme l’un des plus grands violoncellistes de sa génération, Dane Johansen, s’exécute largement dans le monde entier en tant que soliste, musicien de chambre et en tant que membre du Quatuor à cordes Escher. Loué pour sa « courageuse virtuosité » et son « aplomb stupéfiant » par le New York Times et le New York Magazine », etc. Cela, par inculture musicale, je l’ignorais totalement et tant mieux car j’ai été totalement naturelle : cet artiste américain a été un inattendu compagnon de route, un joyeux moment de partage, une rencontre simple, un échange chaleureux de regards, une des étoiles de ce chemin qui fait que je l’aime tant. Cette année, je compte partir sur la Via de la Plata…
NPL * http://www.walktofisterra.com/project/ et blogs de Dane Johansen

J’aimerais mettre un commentaire sur l’utilisation des créanciales dans votre prochain bulletin.
En effet, je travaille à un accueil pèlerin et vois trop régulièrement des pèlerins qui ont une utilisation particulière de leur créanciale : un tampon que sur les sites qu’ils choisissent (probablement la beauté du tampon).
Il serait bien que les personnes qui délivrent les créanciales expliquent que c’est un document qui doit recevoir le cachet du lieu où l’on fait étape (au moins), et non en faire un collector !!!!!!
De même que ceux qui apposent les cachets précisent à nouveau ceci lorsque l’on voit que le « pèlerin » dit avoir parcouru 100 km à pied sans aucun cachet lisible !!!! C’est une remarque qui fera un peu revenir à la vraie démarche de pèlerinage.
Pierrette Perreau

Je suis journaliste pour l’émission TF1 Reportages diffusée le samedi vers 13h. Je réalise un sujet, dans lequel je recherche des pèlerins qui effectuent le pèlerinage de Compostelle, en sac à dos et tentes. Des personnes qui campent dans la nature. Si vous pouvez faire passer le message autour de vous ou si vous connaissez des pèlerins qui correspondent, n’hésitez pas à me contacter svp, ou à leur donner mes coordonnées.
Mickael Beurdouche
06 63 51 72 19 mbeurdouche@gmail.com

Associations jacquaires : Camino est ouvert à toutes vos annonces, et c’est gratuit. Envoyez nous vos textes 6 semaines avant la parution (et non pas 2 jours avant !) vous serez ainsi sûr qu’elle sera publiée. Vous toucherez ainsi 23 000 abonnés à Camino… Profitez en puisque c’est gratuit, gratis, free !

Lepère éditions, 13 Le Bourg, 27270 Grand-Camp, www.lepere-editions.com

Une réponse à Bulletin Camino juin 2015

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