Bulletin Camino février 2016

Pour recevoir gratuitement le bulletin Camino par courriel tous les mois, pensez à vous abonner ! Il suffit d’envoyer un message à cette adresse : bulletincamino@aol.com

CAMINO

162 FEVRIER 2016
bulletinCamino@aol.com

« Il vaut mieux suivre le bon chemin en boitant que le mauvais, d’un pas ferme » (saint Augustin).

Nicole et moi avons déjà parcouru le chemin portugais au départ de Lisbonne (qui est bien balisé en jaune) et nous serions intéressés par un chemin partant du Sud Portugal… Un ami (Henri) l’a tenté cette année mais a dû renoncer faute d’auberges et de balisage … Peut-être existe-t-il un autre chemin que celui qu’il a emprunté au départ de Vila Réal de Santo Antonio. Si vous avez des renseignements à ce sujet, les références d’un guide, nous sommes preneurs :
daniel.jacquinot@sfr.fr

A VENDRE en Midi-Pyrénées, sur la voie d’Arles

Dans un magnifique environnement boisé, gîte d’étape dans l’ancien hôtel du village. Situé sur la voie d’Arles, entre La Salvetat-sur-Agoût et Castres, au cœur du parc naturel régional du Haut-Languedoc (à 80 km de la mer). 370 pèlerins en 2015, nombreux travaux réalisés et réelle capacité d’extension.  Rens. : Jean-Claude Carré Tél. 05 63 50 39 86 / 06 37 30 86 15.

 

L’amitié c’est la vie
La santé c’est la vie
Le pardon c’est la vie
Alors profitons en tous et soyez heureux en 2016
Amitié, bonheur, santé et pardon à tous
 Guy Galichon

 

Éditorial… Politiquement correct ? ou politiquement honnête ?

Vous l’avez sans doute remarqué Camino respecte la liberté de chacun, est indépendant de toutes pressions extérieures, et Camino ne courbera jamais l’échine face au « politiquement correct ». Dans un monde multiculturel, où il est fait pression pour laïciser le Chemin afin de le transformer en chemin uniquement culturel ou historique, notre vision est plus large, plus ouverte et plus juste sans doute. Il nous paraît d’abord important de remettre les choses en place. On ne peut pas supprimer 15 siècles d’histoire du pèlerinage au simple motif que la laïcité est le fondement de choix de la république française. La vraie laïcité c’est quand la République respecte les croyances ou les non croyances, protège contre les abominations de certain illuminés fanatiques, et qu’elle permet à chacun de vivre en paix avec les autres, avec ses voisins tant que celui-ci respecte la liberté. La république à fait le choix de ne pas faire de choix. Même sur son passé, même sur ses racines judéo-chrétiennes et c’est là la limite douteuse de la laïcité. Pour nous c’est la seule vraie laïcité est d’assurer à chacun la liberté de culte ou de non culte, tant que chacun vit dans la Paix avec son voisin. La laïcité à la sauce actuelle est l’effacement du passé en raison de l’effacement actuel…  « Le présent imposé au passé… ». Le chemin vers Saint-Jacques est un pèlerinage ancien, que chacun d’entre nous doit respecter comme tel. Cela peut aussi être un « chemin d’éternité », historique ou sportif, et même culturel ou culinaire… et pourquoi pas ? Toute personne « de bonne volonté » est invitée si elle le souhaite à mettre ses pas dans les traces des anciens, tout pèlerin doit respecter le passé, son voisin, et rien n’est imposé sur le Chemin. Mais jamais les racines de ce chemin ne seront « laïcardes » au titre d’une laïcité qui nie la création et l’éternité de l’Homme… Et ceux qui ont cette vision devraient aller dans des clubs de vacances ou tout est organisé pour eux et surtout où il n’est pas besoin de réfléchir et de se prendre en main… 
François Lepère.

 

Je recherche le téléphone de Mme (Melle ?) Marie-Caroline  Cosson, qui habite La Seyne-sur-Mer (Var, 83), car le numéro que j’ai ne fonctionne pas. Elle avait pour projet de faire le chemin du Piémont en 2014…  depuis je n’ai plus de nouvelles.
La rédaction du journal

bulletincamino@aol.com

 

J’ENVISAGE DE PARCOURIR EN 2016 LE CHEMIN D’IGNACE DE LOYOLA EN ESPAGNE. SI CERTAINS ONT MARCHÉ SUR CE CHEMIN JE SUIS INTERESSÉE PAR TOUS LES RENSEIGNEMENTS LE CONCERNANT : LE CHEMIN LUI-MÊME, LES HÉBERGEMENTS, LA SIGNALÉTIQUE, LE DENIVELÉ, LA BEAUTÉ DU CHEMIN, LES MONUMENTS ET/OU SITES CARACTÉRISTIQUES,  LES DIFFICULTÉS EN GENERAL, À QUELLE ÉPOQUE VOUS L’AVEZ PRATIQUÉ – EXISTE-T-IL UN GUIDE ? MERCI POUR TOUT      ln.spanneut@orange.fr

 

Mont St-Michel – St-Jean-d’Angély
NOUVEAU GUIDE. OFFRE DE SOUSCRIPTION PREFERENTIELLE

Depuis 2010, il n’y avait plus de guide sérieux en librairie sur ce parcours… Le guide du chemin de Saint-Jacques du Mont Saint-Michel à Saint-Jean-d’Angély (via Rennes – Nantes – Clisson – Fontenay-le-Comte) sera disponible entre le 15 et le 28 février 2016. Offre de souscription (à tarif préférentiel) à 16€ (règlement par chèque uniquement) au lieu de 23€ pour toute commande par courrier postal et règlement par chèque uniquement, avant le 15 février 2016.
Pour le commander avant le 15 février 2015 au prix de 16€, après le 1er mars 2016 le guide sera à 23€ :
Lepère Éditions, 13 le Bourg 27 270 Grand-Camp
Livraison par la poste entre le 15/02 et le 01/03

 

M. Louis Janin a rejoint saint Jacques le 10 décembre 2015

En 1956 à 33 ans il faisait seul le Chemin depuis Lourdes vers Compostelle. Cette année-là seules 9 pèlerins ont été enregistrés à Saint-Jacques… Pèlerin en 1963, de Lourdes à Compostelle, il avait refait à pied le chemin en 1989 pour aller aux JMJ retrouver le Pape Jean-Paul II. Hospitalier volontaire à Granon en 1996, puis à Reliegos, Hornillos del Camin, etc., il aimait aider les pèlerins et les randonneurs. Fondateur.  Il était surnommé « La mémoire du chemin », il avait 92 ans mais était resté jeune d’état d’esprit et accueillant pour tous… Pour nous qui restons sur le Chemin, il va falloir poursuivre la mission de l’accueil…  dur dur ! « Hasta luego, Louis, buen Camino por el cielo ».
Le décès de Louis n’a été divulgué que le 18 janvier, conformément à son souhait de ne le faire paraître qu’après les obsèques et l’annonce dans la presse.
Vous avez connu Louis Janin, envoyez-nous vos témoignages.  

bulletincamino@aol.com

L’histoire se termine pour l’Hospitalité Pèlerins d’Emmaüs de Saint-Privat d’Allier. Par Jean-Marc et Marie

Après tout ce qui a été dit, depuis juin 2015, et le nombre très important de soutiens reçus dans cette affaire assez ahurissante il faut le dire, il est temps pour nous de faire le point. Tout d’abord, côté justice, le dossier concernant la Libre Participation et l’accueil « donativo » est judiciairement clos. Les accusations lancées contre notre hébergement sont totalement retirées et ce qu’il reste de poursuites concerne uniquement des éléments d’activités commerciales notamment de ma société TREIA qui seront balayés dès que notre avocat aura en sa possession le dossier d’accusation.
Nous serions donc pleinement en capacité et en droit de reprendre l’accueil en libre participation, dans notre maison à Saint-Privat. Pourtant nous ne le ferons pas et je vous expliquerai pourquoi un peu plus loin dans cet article. Avant tout je souhaite remercier tous ceux qui nous ont aidés durant ces 6 mois très douloureux. En premier Jacques CLOUTEAU (Les Zoreilles du Chemin) et François LEPERE (Bulletin Camino) pour nous avoir défendus bec et ongles, connaissant notre intégrité, et pour nous avoir ouvert l’accès à leur Webzine. Ensuite remercier les milliers de pèlerins qui nous ont soutenus et défendus par les messages, courriels, courriers et signatures sur notre pétition lancée en juin 2015 (2200 signatures et 900 commentaires qui remettent les pendules à l’heure !). Sans cet élan extraordinaire, sans les personnes (qui se reconnaîtront) qui sont intervenues directement ou discrètement, souvent auprès de décideurs impliqués dans le dossier, nous n’aurions jamais pu obtenir que toute l’affaire se dégonfle comme une vieille baudruche.

Il est important pour nous de dire aujourd’hui que cet accueil, qui a perduré 10 ans, n’était en aucune manière Notre accueil, celui de Jean-Marc et Marie (nous n’étions que les petites mains au service du frère), mais qu’il était celui de tous les pèlerins de Saint-Jacques ; de tous les amis qui se sont arrêtés ou non en réalisant leur pèlerinage et que notre démarche d’accueillants chrétiens a pu toucher. Alors je veux le dire haut et fort, à tous ceux qui ont volontairement cherché à détruire cette Hospitalité, le mal que vous avez fait, que vous pensiez nous faire, c’est à l’encontre de ces milliers de pèlerins anciens ou futurs, dont vous avez brisé le rêve que vous l’avez commis ! Celui d’un monde plus fraternel, plus humain et plus solidaire, offert en quelques points de ce Chemin mythique, et dont vous avez voulu capter l’héritage à des fins mercantiles et anti-spirituelles ! Nous, nous vous avons déjà pardonné, sinon oublié. Et l’Histoire avec un grand « H » donnera raison à ceux qui, comme nous, croient encore en cette humanité solidaire qui viendra à bout dans le temps de l’économie de marché et des grands monopoles financiers !

Que dire alors de tous ceux qui ont détourné les yeux face aux attaques dont nous avons été l’objet ? De ces gens que nous rencontrions chaque jour dans le village et qui changeaient de trottoir ? Lâcheté, faiblesse ou indifférence, ils nous auront fait plus de mal, sans doute, que nos détracteurs. Facile de dire : « laissons faire la justice », on choisira son camp après, quand tout le monde sait que celle-ci est instrumentalisée contre nous ! Que dire aussi des autres lieux d’hébergements chrétiens qui ne sont pas montés au créneau pour défendre avec Foi les valeurs que nous représentions. Certains vont nous dire maintenant « vous manquez au chemin », mais à aucun moment il n’y a eu ce « barrage » qui nous avait été annoncé par l’un ou l’autre ; sans doute par peur de représailles sur les autres hébergements ?

Notre maison est vendue (c’est aussi une bonne raison) à un couple qui va reprendre l’accueil, avec un tarif, mais sans la dimension chrétienne qu’une certaine hiérarchie nous refusait ! Il fera perdurer dans ce lieu un certain esprit du chemin. Enfin, après dix ans passés au service des pèlerins, en mettant de côté notre vie de famille, et donnant tout pour cet accueil, nous avons besoin de nous retrouver, avec notre fils, de donner un sens à tout ce que nous avons vécu et de repartir vers de nouveaux horizons. Sur notre site (www.pelemmaus.com) vous découvrirez prochainement notre futur et notre volonté de rester au service, au nom du Christ. Encore merci à toutes et tous, pour ces instants extraordinaires que vous avez partagés avec nous dans notre maison, nous y avons vu passer des anges, et sans doute côtoyé le paradis ; c’est à vous toutes et tous, nos sœurs et frères du Chemin, que nous le devons.

Nous sommes arrivés sur le chemin, humblement, avec pas grand-chose en économie, juste pour être au service des pèlerins et du Chemin, conscients de tout ce que nous y avions reçu nous-mêmes, et nous en repartons avec guère plus dans nos poches mais riche sdans nos cœurs d’un fabuleux pèlerinage de 10 ans, qui, à défaut d’être reconnu par l’église, l’est par les pèlerins, à qui le Chemin appartient au final, et par Celui qui nous a guidés depuis toujours et nous a permis d’être là où Il nous a placé, pour être ce qu’Il attendait de nous.

Alors, les ami(e)s du Chemin, il est temps maintenant d’oublier toute cette histoire, de taire les polémiques, de reprendre le bourdon du pèlerin et d’inventer le Chemin de demain qu’il vous appartient de bâtir. Ce seront nos vœux pour 2016… ! Bons Chemins à toutes et tous… 
  
Jean-Marc et Marie, www.pelemmaus.com

Recherche des hospitaliers

L’Ancien Carmel de Moissac, situé près du périmètre historique, recherche des hospitaliers d’avril à octobre 2016, sur des périodes de 15 jours. Les équipes sont formées de 4 personnes. Elles sont logées. Un stock alimentaire est mis à leur disposition pour cuisiner selon leurs attentes.
Adressez vos candidatures ou mail : lecarmel.moissac@orange.fr
Contact : 05 63 04 62 21

Petit mail depuis Guernesey : achat – revente : mode d’emploi, avec une note d’humour… (par Victor Hugo).

J’ai acheté une chapelle entre Nogaro (32) et Arzacq-Araziguet (64) et j’ai beaucoup écrit que nous étions « passionnés par la sauvegarde de ce patrimoine ».  J’ai perçu une subvention publique du département des Landes (5 200 € tout de même).
J’ai rameuté tout le monde pour percevoir des dons. J’ai organisé des concerts, accueillant jusqu’ à 200 personnes qui ont fait des dons « pour aider à la sauvegarde et à la réfection de cette chapelle ». J’ai ouvert en mai 2013 un gîte pour les pèlerins du GR65. J’ai monté une association en sollicitant (ceux qui le voulaient) une adhésion (10€)  y compris les pèlerins de Compostelle qui logeaient chez moi. J’ai reçu l’aide de beaucoup de bénévoles locaux et de pèlerins pour faire les travaux. Après avoir ouvert en mai 2013, en avril 2015 je revends le tout 6 fois le prix d’achat.

Acheté 100 000 sous,  je revends 600 000 sous, après deux fois 6 mois d’accueil des pèlerins. Saurai-je rembourser la subvention publique donné en 2013 ?  Saurai-je avec l’énorme plus-valueimmobilière recontacter tous les donateurs et rembourser les dons qui ont été faits « pour la belle aventure de la sauvegarde de ce patrimoine dont on est tombé amoureux »? 

Jean Valjean, « les misérables ». (Bien sûr un droit de réponse est proposé pour ce texte, si toutefois il en est fait la demande).

Fabrice (42-45 ans, léger bouc au menton, cheveux légèrement grisonnant) arrive chez moi le soir de Noël, il s’invita pour une deuxième nuit au prétexte qu’il devait rencontrer quelqu’un le samedi matin à Périgueux. Quand je dis « invité », c’est le terme qui convient puisque Fabrice ne paie rien, ne le propose même pas ! Gîte et couverts sont bienvenus mais, le samedi, départ sans même me saluer, alors pour les remerciements je devrai attendre son prochain passage sûrement ! Le pire, c’est que j’apprends qu’il a visité les chambres des étudiants, empruntant ici une bouteille d’eau, empruntant plus loin une bombe de mousse à raser ! Le dimanche matin, il se trouvait à la sortie de la messe faisant la manche : « 1€ pour le chemin ». Pour la première fois de ma vie j’ai remarqué quelque chose qui ne tournait pas rond avec ce pèlerin, que j’ai senti comme un usurpateur du chemin, et je crois que c’est bien de cela qu’il s’agit.
Merci de bien vouloir faire circuler l’info afin que d’autres ne se fassent pas avoir, ou s’assurent du bon respect des règles de participation aux frais avant de faire une place. D’après mes calculs il devrait être dans le Pays basque ou pas très loin.  
Jean-Luc de Périgueux (APD voie de Vézelay).

ANCIENS PELERINS, le gîte COMPOSTELA à Montréal-du-Gers organise sa session de préparation à l’hospitalité bénévole pour l’Espagne* et la France (l’accueil et sa tradition, les attitudes et le travail de l’hospitalier, la description des lieux d’accueil en France et en Espagne), les vendredi 18 mars (soir), samedi 19 mars et dimanche 20 mars 2016, renseignements et inscriptions auprès de herve.haller@gmail.com   
* les « hospitaleros voluntarios » demandent à avoir suivi ce type de session

Rendez-vous au salon Destinations nature !

Du jeudi 17 au dimanche 20 mars aura lieu à Paris (Porte de Versailles) la 32e édition du salon des randonnées « Destinations nature », fréquenté par 71 000 visiteurs l’an dernier. Ce salon se tiendra aux mêmes dates et dans le même lieu que le Mondial du Tourisme. Comme chaque année, le stand « Chemins d’étoiles » sera consacré aux chemins de pèlerinage : chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, du Mont-Saint-Michel, de Chartres, de saint Martin, du Tro Breiz, de Saint-Gilles, d’Assise, de Rome, etc.

Le vendredi 18 mars à 15 h, une conférence intitulée « À pied et à vélo vers Chartres, sur le Chemin Charles Péguy » sera donnée par Pierre-Yves Le Priol, auteur du livre En route vers Chartres, dans les pas de Charles Péguy (Le Passeur Éditeur, mars 2016), et François Haye, concepteur du Chemin Charles Péguy. Cette conférence sera suivie d’une séance de dédicaces et d’un verre de l’amitié sur le stand « Chemins d’étoiles ».
D’autres séances de dédicaces sont également prévues (Olivier Lemire, Céline Anaya Gautier, Marie-Édith Laval, Gérard du Camino, Christian Sambin, Fabienne Sauvageot, Gaële de La Brosse), et un large choix de livres sera proposé, parmi lesquels les guides des éditions Lepère.

Du 17 au 20 mars – 10 h – 19 h (fermeture à 18 h le dimanche)
Porte de Versailles – Parc des Expositions (pavillon 4)
Renseignements : www.destinations-nature.com
Des invitations gratuites peuvent être téléchargées sur le site de Chemins d’étoiles : www.cheminsdetoiles.com

L’Association Rhône-Alpes des amis de Saint-Jacques, qui a en charge la gestion de deux accueils pèlerins, au Puy-en-Velay et à La Côte-Saint-André, recherche des hospitaliers(ières) pour la saison prochaine 2016. Pour être hospitalier, il faut avoir fait le chemin ou du moins en grande partie, être adhérent d’une association jacquaire, respecter le règlement des hospitaliers.

Le gîte du Pèlerin Saint-Jacques, au Puy-en-Velay, accueille les pèlerins du 1er avril au 15 octobre 2016. Les hospitaliers s’engagent, sur une période de 10 jours consécutifs.

LʼAccueil pèlerins des Apprentis dʼAuteuil situé au  22 avenue Hector Berlioz à  la Côte-Saint-André (38200), accueille les pèlerins du 1er juin au 1er octobre 2016. Les hospitaliers s’engagent, sur une période de 8 jours consécutifs (le changement d’hospitalier a lieu le vendredi avec partage le midi du déjeuner afin de se transmettre les consignes).

La commission hospitalitéde l’Association Rhône-Alpes des Amis de Saint-Jacques organise en 2016, pour la huitième année consécutive, une session de préparation à l’hospitalité pour les futurs hospitaliers. Elle aura lieu pendant 3 jours du lundi 14 mars à 18h au jeudi 17 mars 2016 à 17h. Pour suivre une session, il est nécessaire d’avoir fait le chemin, du moins en grande partie. Le prix demandé à chaque participant  pour suivre la session est de 55 euros (hébergement, repas, location de salles, visites, etc…).

Si vous êtes intéressé(e) : répondre avant le 20 février 2016. Pour plus de précisions sur tous ces sujets, consulter le site de l’ARA,  par le lien suivant : http://hospitalite.amis-st-jacques.org/

Les chemins québécois de marche pèlerine

Comme bien des passionné(e)s de la marche pèlerine du côté québécois de l’Atlantique, j’ai été attristé par le compte-rendu fait dans le Camino de décembre 2015 de l’expérience vécue sur le Chemin Ste-Anne/Gaspé par une de vos compatriotes. N’ayant pas moi-même marché sur ce chemin, je ne suis pas en position de confirmer ou d’infirmer ce que Mad. Fiore y a trouvé. Je souhaiterais toutefois fournir ici aux lecteurs de Camino des éléments plus généraux sur la situation des chemins québécois de marche pèlerine afin qu’ils ou elles puissent en choisir un qui correspond à leurs besoins. Je suis en effet à préparer un ouvrage sur le sujet, à paraître fin 2016 – début 2017 aux Presses de l’Université Laval. Cet ouvrage est préparé du double point de vue du pèlerin, qui a marché deux fois sur les chemins de St-Jacques en Europe (2003, Le Puy/Santiago; 2013: Paris/Fisterra), ainsi que sur plusieurs des chemins québécois, et du sociologue, qui fait de la recherche universitaire dans différents domaines du social depuis plus de 40 ans.

Premier constat: J’ai repéré à date (j’en trouverai peut-être d’autres…) 15 chemins québécois de marche pèlerine dont 12 sont répertoriés et documentés sur un site incontournable : Marcher Autrement (http://marcherautrement.com/); les trois autres sont La Voie du St-Laurent (bottesetvelo.com) et les deux versions des chemins D’un sanctuaire à l’Autre (http://www.duquebecacompostelle.org/regions/estrie.shtml). Second constat: ces chemins sont très diversifiés en termes de longueur (entre 67 et 1870 km), de moment où ils ont été fondés (entre 1999 et 2016), d’orientation religieuse (variant de très centrale à complètement absente), de régions du Québec où ils sont déployés et d’environnements de marche (souvent le long de routes asphaltées mais pas exclusivement). Troisième constat : contrairement aux chemins européens, les chemins québécois de marche pèlerine ne sont pas systématiquement balisés, ne sont pour la plupart offerts qu’à des moments limités de l’année (par exemple: une fois l’an pour certains ; quotidiennement durant un mois pour d’autres), à un nombre limité de pèlerins (entre 4 et 15 le plus souvent avec une exception où le nombre maximal est 175). Ils requièrent donc pour la grande majorité (12/15) une inscription dont les coûts et les services qu’ils comprennent varient ; on fournit alors aux inscrits, avec plus ou moins de détails plus ou moins remis à jour annuellement selon le chemin : un plan, un itinéraire, la liste des endroits où manger et dormir, etc. Quatrième constat: la marche pèlerine autonome demeure tout de même possible sur ces chemins non balisés soit en se procurant les plans et guides disponibles sans inscription pour certains d’entre eux (voir par exemple :
http://bottesetvelo.com/bottes-et-velo-le-guide-du-pelerinhttps://www.chaudiereappalaches.com/fr/voyage-quebec/region-de-thetford/thetford-mines/chemin-de-st-jacques-le-compostelle-des-appalaches/randonnee-pedestre/www.sentiernotredamekapatakan.org/), soit en inventant carrément son parcours (voir divers exemples de cette approche, variant entre 68 et 700km, sur la page facebook associée au site Marcher Autrement cité plus haut).
Voilà. J’espère que ces quelques informations permettront à nos ami(e)s francophones d’Europe et d’ailleurs de trouver parmi ces nombreuses possibilités un parcours québécois de marche pèlerine qui leur correspond. Et si c’est plutôt la marche non-pèlerine de courte durée ou de grande randonnée en nature sauvage qui les interpelle, des centaines d’autres possibilités répertoriées sur les sites spécialisés tels Balise Québec (http://baliseqc.ca/) de la Fédération québécoise de la marche sont disponibles. 

Au plaisir de vous croiser sur les chemins québécois ! 
Michel O’Neill Michel.Oneill@arul.ulaval.ca

« Le pèlerinage de Saint-Jacques de-Compostelle »
Le mercredi 24 fevrier 2016 de 18 à 20 h
A la Maison des Associations, rue Gambon à BOURGES
demander la salle à l’accueil
Prendre contact pour inscription à  l’Université Populaire, 28 rue Gambon, du lundi au vendredi de 15 h 30 à 18 h 30.  Tél : 02 48 65 44 87  upberry.bourges@gmail.com 

LA COMPOSTELA
Diplôme du véritable pèlerin ou du parfait coquin ?

J’ai lu avec attention l’article de Bernard Escriva dans le numéro 159 du Camino de novembre 2015, concernant l’accueil à Santiago. Je voudrais seulement apporter quelques précisions à travers mon expérience personnelle sur l’obtention de la Compostela.

Le 27 avril 2012, je suis parti de La Milesse, au nord de la ville du Mans en direction de Tours, Bordeaux, St-Jean-Pied-de-Port, Burgos, León pour arriver à Santiago de Compostela le 6 juillet 2015.
Parti pour me prouver que j’étais (encore) capable de vivre une aventure que je considérais exceptionnelle, j’ai rapidement ravalé ma salive. L’un des premiers pèlerins que j’ai rencontré arrivait d’…Amsterdam ! Cet homme d’une cinquantaine d’années était sur le Chemin car il ne lui restait plus que Dieu, sa femme était décédée. Sa vie était stoppée. Je ne lui ai peut-être pas apporté tout le réconfort qu’il méritait, toute l’empathie que je possédais, obnubilé par « mon exploit ». Et puis, petit à petit, les rencontres se sont faits plus nombreuses, mon horizon s’est élargi. Arrivé à St-Jean-Pied-de-Port, mon objectif premier était présent, mais mon voyage se transformait. Il faisait place à plus d’écoute, à plus de rencontres, à plus d’échanges…
J’ai connu une soirée exceptionnelle à San Bol. Tous les continents représentés, l’espagnol, l’anglais, le français se mélangeaient dans cette grande salle à manger ronde, rappelant si cela était besoin, la tour de Babel.
Mais le summum est atteint dans ce petit hôtel avant le O’Cebreiro où je retrouve un groupe de pèlerin qui tire, pousse, soigne un homme handicapé qui se déplace en fauteuil. L’effort, la fatigue viennent d’entraîner un clash entre eux. L’aventure va se terminer pour le groupe, ce soir, à moins d’une semaine de l’arrivée. Par mon intermédiaire, chacun fait un pas vers l’autre, ils dînent ensemble et le lendemain reprennent le Camino.

Comme je le proclame souvent, ma plus grande découverte sur le Chemin de Santiago de Compostela fut… l’humilité.  Arrivé place de l’Obradoiro, je retrouve ce groupe de pèlerins exceptionnels entourant le fauteuil de Dominique. Ils m’invitent à partager dans l’une des chapelles absidiales de la cathédrale, une messe dite par un aumônier venu de France. Moi, l’athée, j’accepte. J’ai tant de plaisir à partager. À la fin de l’office, je suis en pleurs. Tout ceci, et le reste , non pas pour être auréolé, mais pour expliquer la suite…

Comme tous les marcheurs, je me dirige vers les bureaux afin d’obtenir la Compostela, marque de mon Camino. J’y retrouve ceux qui ont parcouru des centaines de kilomètres, qui viennent de toute l’Espagne, et de plus loin. Mais s’y agglutinent également, ceux partis de Saria (à 100 kms de Santiago) marchant souvent, utilisant parfois les services d’un taxi, profitant du bus qui les accompagne quand la fatigue se fait sentir… Avant d’obtenir le « précieux », je remplis un document. J’y inscris le lieu et la date de mon départ. Puis je dois apposer une croix dans la case correspondant à mes motivations. Elles ne sont ni religieuses, ni culturelles… Je coche d’une « x » la case « autre ». Je joins les crédenciales (les, car à raison d’un tampon quotidien, deux ont été nécessaires). Mal m’en prend de ne pas avoir triché ! Le guichetier, tel un employé de poste, me redonne mes documents me disant ne pas pouvoir me délivrer une Compostela car je n’entre pas dans les critères.

Je suis écœuré ! (dans le sens premier du mot : on m’a enlevé mon cœur !) Je n’avais pas mis la croix au bon endroit et au nom de la Croix, j’étais rejeté ! Aujourd’hui, je garde un goût amer de ce moment de désillusion (cf. le blog). Je dois repartir en mai 2016 en direction de Santiago. Si j’arrive jusqu’à la place de l’Obradoiro, je me garderai bien d’aller quémander un document que tant de coquins obtiennent en trichant, mentant…
Mais ce que personne ne m’enlèvera, c’est le plaisir de marcher sur les chemins, d’y effectuer des rencontres, d’y découvrir, si besoin était, combien je suis comblé.

Christian SOULARD     ch.soulard@orange.fr

Les Amis de Saint-Jacques-en-Bourbonnais recherchent des « hospitaliers » pour la Maison Saint-Benoît-de-Chantelle dans l’Allier (au bord du GR 300  Sancoins   Le Puy en Velay) pour la période du 27 mai à fin septembre. Période de permanence sur 8-15 jours. La permanence sera effectuée par un ou 2 hospitaliers. site de l’association: www.amis-saint-jacques-en-bourbonnais.net
Renseignements et candidatures : Serra Simone  lescailles@gmail.com

Lepère éditions, 13 Le Bourg, 27270 Grand-Camp, www.lepere-editions.com

Une réponse à Bulletin Camino février 2016

  • Gayet Robert dit :

    Bonjour M. Soulard,
    Mon épouse et moi avons déjà effectué le Chemin du Puy à Santiago. Nous partageons totalement votre sentiment concernant la Compostela, cette « boutique » la délivrant nous faisant plus penser aux marchands du Temple de l’Évangile selon St Matthieu qu’à une halte fraternelle et spirituelle. Nous reprenons le même chemin le 20 mai. Nous envisagions celui d’Arles, mais les étapes à faire sont trop longues pour nous (73 et 74 ans) et nombre d’hébergements beaucoup trop chers. Si vous passez par Bordeaux en mai, vous êtes cordialement invité à venir chez nous. Si vous souhaitez commencer le Chemin du Puy à la même date que nous, nous pourrions vous emmener en voiture jusqu’à Figeac où nous la laisserons pour prendre le train jusqu’au Puy.
    Le tronçon français de ce Chemin nous a laissé beaucoup de souvenirs émouvants, donc inoubliables.
    Très fraternellement.
    Claude et Robert Gayet (robert.gayet@free.fr)

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>

Panier

Carte Bancaire BNP - CB - Visa - Mastercard - Paypal

Coin des libraires

Pour les libraires uniquement (pas pour les particuliers !), les guides Lepère sont diffusés par

Cartothèque-Editour
Z.A.C. de la Liodière
25 rue de la Flottière
CS 30445
37303 JOUE LES TOURS Cedex
Tél : 02 47 62 28 28

Si vous n'avez pas de compte chez Cartothèque, vous pouvez commander chez Lepère Éditions par courriel lepereeditions@aol.com ou par téléphone au 06 60 97 92 16.

Menu

Retrouvez-nous sur