Bulletin Camino mars 2013

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CAMINO

127 MARS 2013
bulletinCamino@aol.com
" Il vaut mieux suivre le bon chemin en boitant que le mauvais, d’un pas ferme " (saint Augustin).

Nous sommes 2 pèlerins désirant partir 15 jours mi-juin 2013, au départ de GOURDON pour arriver à LA ROMIEU.
Merci à ceux qui connaîtraient des hébergements en chambre d’hôtes, de préférence chez des personnes natives du pays. Communes suivantes : Gourdon, Salviac, Frayssinet, Maurac, Anthé, Penne Agenais, Pujols, Laugnac, Agen, Moirax, Lamontjoie, La Romieu.
Contact : ecabannes@hotmail.fr

VISITE JACQUAIRE de PARIS, avec Sophie Martineaud. Le 21 avril de 9h à 18h Tarif : 16€
par personne. S’inscrire ou s’informer : 01 34 86 72 77. Possibilité d’organiser visites pour groupes constitués.

Pour la 2e fois j’ai terminé en octobre 2012 le Chemin de St Jacques, l’an passé depuis St Jean Pied de Port, en 2012 depuis Burgos. J’y ai retrouvé les mêmes déceptions que l’an passé, et malheureusement certaines ont empiré. Bien sûr chacun fait le Chemin comme il le veut, ce n’est pas une course ; il n’y a absolument rien qui oblige à suivre les étapes des guides ; chacun est libre de marcher seul ou en groupe.
Toutefois il faut bien admettre que la notion de pèlerinage sur le Chemin disparaît peu à peu (et plutôt vite) et fait place à une notion de randonneur pédestre, ce qui entraîne une modification dans le comportement des marcheurs. Et que dire d’une notion commerciale de plus en plus développée !
Je n’ai pas aimé ces gens qui se lèvent dès 5h30 en faisant un tel bruit avec les poches plastiques, pour partir tôt ; je ne vois pas l’intérêt de partir de nuit ; ces mêmes gens, on les retrouve à l’étape suivante dès 10h ou 11h en train de "camper" devant le gîte municipal ou jacquaire à attendre l’ouverture, de peur de ne pas avoir de place. J’ai pu constater qu’en général, ce sont des Hollandais ou des Allemands, en fait des gens qui ont un bon niveau de vie et ont parfaitement les moyens de payer 10 ou 15€ la nuitée dans un gîte privé. Mais bon !…
Je n’ai pas aimé tous ces tags imbéciles que l’on trouve partout, même sur les panneaux ou les bornes du Chemin. Ces "auteurs" n’ont aucun respect pour le Chemin et cela me confirme bien que l’esprit du Chemin a bien changé. À quoi ça sert d’écrire "Fanny je t’attends à Burgos" sur un panneau, ou encore "Camino is a long way, the purpose is to reach Santiago" ? Parmi les langues employées, le français est bien présent dans ce genre d’idioties.
Je n’ai pas aimé ces pèlerins en VTT qui envahissent et s’approprient le Chemin, je me suis fait insulter personnellement parce que je ne m’étais pas poussé assez vite ; et pourtant je reconnais aux VTTistes le droit de circuler sur le Chemin.

Je n’ai pas aimé ces jeunes qui marchent en groupe avec une radio en marche qu’on entend à 100 mètres; je n’ai pas aimé ces Hollandaises qui marchent à deux, et sur 10km ne sont pas capables de se taire plus de 10 pas ! Pareil pour les Espagnols en groupe, mais eux au moins je leur reconnais l’avantage d’être chez eux !

Un jour je me suis retrouvé à aider l’hospitalière dont c’était le 1er jour de bénévolat en faisant la traduction pour un groupe d’Allemands et Hollandais. Je n’ai vraiment pas aimé, alors que le tarif de la nuitée était "donativo", de voir qu’ils attendaient avidement d’avoir leur crédential tamponné, sitôt fait de voir qu’ils s’éclipsaient rapidement sans mettre quoi que ce soit dans la petite caisse en évidence sous leurs yeux…
Je n’ai pas aimé de payer ma bière 1,20€ un jour et la même bière 1,80€ à l’étape suivante….
Mais tout n’a pas été négatif, fort heureusement. J’ai été admiratif devant un pèlerin espagnol qui n’avait qu’un seul bras et qui pourtant mettait son sac sur le dos sans aide. J’ai énormément apprécié l’aide que m’ont apporté deux dames espagnoles à Léon pour résoudre un problème rencontré sur le Chemin, et je les en remercie profondément.
J’ai bien aimé l’excellent accueil reçu dans certains gîtes, et étant moi-même hospitalier dans un gîte français je vais m’en inspirer.
J’ai bien aimé Josefina à El Acebo qui m’a fait visiter sa maison avec tous ses souvenirs (La Casa de Josefina) et qui visiblement a beaucoup aimé de faire l’accueil des pèlerins durant plusieurs années.
Voilà. Je n’ai rien inventé ; en fait tout cela tout le monde le sait, je n’ai fait que l’écrire. On va sûrement me prendre pour un grincheux, tant pis.

Jean Bachelier, 16100 Cognac, jeanbachelier@wanadoo.fr

À vendre à St Jean Pied de Port, étape importante avant Roncevaux, sur la route de St Jacques de Compostelle et sur le GR10 : – un gîte avec un étage de 100 m² comprenant une cuisine équipée – une salle à manger – un garage à vélos un bureau et un débarras :
-+ 2 étages de 100m² chacun comprenant 5 chambres dans chaque étage (maison qui mérite d’être visitée)
– grande possibilité d’amélioration de réception des pèlerins et randonneurs. Très bonne situation dans la ville.
– Site: http://gitecompostella.jimdo.com (photos)
– n° de téléphone de la personne à contacter : M. CHATEAUNEUF 06 31 89 10 22

Recherchons jeunes retraités bénévoles pour gestion de notre gîte (12 places), (hébergement assuré) ou jeune femme désirant participer à l’accueil de pèlerins, entretien du gîte et préparation des repas tout en perfectionnant pourquoi pas le français ? Gîte de Lamothe dans le Gers (voie d’Arles).
Contact : martinemoulet@gmail.com

Dialogue de Compostelle. Le samedi 9 mars 2013 à 16 h, à la bibliothèque Saint-Corneille de Compiègne, au cours d’une rencontre organisée en partenariat avec la Confrérie des Amis de saint Jacques à Compiègne, Luc Adrian et Gaële de La Brosse, journalistes et écrivains, dialogueront sur les chemins de Saint-Jacques. Rens. : 03 44 41 83 75

Les pieds dans le plat (pour le bien de tous…. Préservons notre beau camino….)
Point de vue de quelqu’un qui accueille sur une des principales voies jacquaires en France. Un autre regard sur le chemin, celui de ceux et celles qui vous permettent de  »faire » le chemin. Excusez-moi pour l’inconfort que vous ressentirez peut-être en lisant ces mots, mais en cette fin de saison jacquaire, il y a un trop plein de mécontentement face à des comportements indélicats et irresponsables de certains marcheurs se prétendant être pèlerins. Je peux tolérer et supporter beaucoup de choses, mais trop, c’est trop ! Et je ne suis pas la seule, je parle au nom de plusieurs hébergeurs sur cette voie où le portage de sacs n’est pas organisé, Dieu merci !
Que tous ne se sentent pas visés, c’est une minorité de marcheurs qui nous gâchent le plaisir d’accueillir, mais cela finit par nous exaspérer.
 Il faut apprendre à assumer vos choix : faire une longue étape, arriver tard, parfois sans vous annoncer et espérer la ½ pension et vous fâcher ou paniquer si je vous dis que je ne sers pas le repas, si vous téléphonez à 14 h, parfois bien plus tard pour demander le repas.
 On n’organise pas une étape de 18 km de la même façon qu’une étape de 34 km ! Et partir pour 34 km sans s’assurer qu’il y a de la place, c’est de l’inconscience !
 Certains veulent être libres, ne pas se contraindre à réserver, arriver tard, passer une ½ heure sous la douche sans se soucier que d’autres attendent leur tour et n’avoir plus qu’à mettre les pieds sous la table et être servis…
Avant, on disait : le touriste est roi ! Il y a donc tant de  »touristes » sur le chemin ?
 Savoir qu’en arrivant tard, au mois d’octobre où les journées raccourcissent, votre linge ne sera pas sec pour le lendemain. Est-ce à nous de payer l’électricité du radiateur que vous ne tarderez pas à allumer pour sécher votre linge, alors que la température de la chambre ne nécessite pas de chauffage ?
 Essayer plusieurs lits pour en trouver un à votre goût, sans réaliser que tous les draps seront chiffonnés et que le lendemain matin, je me gratterai la tête en me demandant dans quel lit vous avez bien pu dormir. Ce serait tellement plus simple pour nous si vous n’utilisiez qu’un seul lit et si vous pensiez à enlever la taie d’oreiller de votre lit !
 Si certains peuvent prendre une douche sans inonder toute la salle de bain, pourquoi pas vous ? Et que dire de l’état des toilettes après votre passage, messieurs ?
 Certains pèlerins ont dû passer une heure à remettre en état de propreté la cuisine d’un gîte communal, après le passage des cinq pèlerins de la veille qui avaient laissé la cuisine dans un état de souillure indescriptible. Passer la vaisselle utilisée sous le robinet d’eau froide et la laisser égoutter, alors que du produit de vaisselle est à votre disposition, qu’un torchon est posé là, bien en vue, ne souhaitant qu’à servir, et nous obliger à repasser derrière vous pour que tout soit propre pour les suivants, vous trouvez cela normal ?
Ça sert à quoi d’être sur le chemin si ce chemin n’est pas l’occasion d’un petit pas vers une conscience collective et écologique ? Ça sert à quoi d’être chaque année sur une voie jacquaire si son chemin n’est pas l’occasion de sortir un peu de nos égoïsmes et lâcher un peu nos exigences ? Je me sens, grâce à ces quelques lignes rédigées à chaud allégée et en ordre vis à vis des pèlerins qui doivent eux aussi subir de tels comportements. Je pourrai reprendre l’accueil la saison prochaine avec coeur, en espérant que ceux qui se sentent visés auront compris quelque chose et auront toute leur place sur le chemin. Aujourd’hui, plus que jamais, une conscience collective est nécessaire et le chemin est un lieu d’apprentissage. Et les punaises de lits qui nous préoccupent sont l’opportunité d’un comportement responsable de tous, accueillants et marcheurs.
Christiane
Ndlr : Encore un article de grincheux allez vous penser !! Non, Camino connait Christiane qui se démène depuis des années pour accueillir les pèlerins et elle a vu la situation se dégrader depuis 3-4 ans !

Le Salon des nouvelles randonnées à Paris

Du vendredi 5 au dimanche 7 avril se tiendra à Paris (Porte de Versailles, hall 4) la 29e édition du Salon des nouvelles randonnées « Destinations nature ». Les randonneurs sont nombreux à fréquenter ce salon : 52000 visiteurs sont attendus pour visiter les 400 stands, y collecter des informations sur leur prochaine destination, acheter du matériel, ou simplement échanger des conseils pratiques. L’invité d’honneur est la Suisse et la thématique mise en avant est la randonnée en famille.
Nombreux sont les stands qui peuvent intéresser les pèlerins de Saint-Jacques : matériel et équipement de randonnée, nutrition et pharmacie du sport, cartes, livres et magazines, guides et topoguides, etc. Comme chaque année, le stand « Chemins d’étoiles » y sera consacré aux chemins de pèlerinage : chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, du Mont-Saint-Michel, de Saint-Martin-de-Tours, du Tro-Breiz, de Saint-Gilles, de Rocamadour, d’Assise, de Rome, etc.

Des membres de l’association Compostelle 2000, du Centre Culturel Européen Saint Martin de Tours et de l’association Les chemins de saint Michel s’y relaieront notamment pour informer les visiteurs du salon qui veulent partir sur ces chemins de pèlerinage. Différents ouvrages (dont les guides des éditions Lepère) y seront également en vente.
Du vendredi 5 avril au dimanche 7 avril – 10 h-19 h (ouverture à 11 h le dimanche)
Porte de Versailles – Paris Expo (hall 4)
Renseignements : www.randonnee-nature.com

MA VIA FRANCIGENA Par Hélène Spanneut

Partie en mars 2008 de Canterbury, j’étais arrivée à Orbe en Suisse (Nord de Lausanne) depuis j’ai marché sur d’autres chemins, attendant que la Via Francigena en Italie se structure.
C’est maintenant chose faite. La Via est balisée de bout en bout et il existe un topo guide en langue française. J’ai saisi l’opportunité de marcher avec des amis partis de Canterbury le 16 mai, pour rallier Rome, puis Assise et revenir en France vers Grenoble aux alentours du mois d’Octobre Ce qui nous faisait marcher en Italie sur juillet/août. En toute honnêteté j’aurais préféré la période septembre /octobre, redoutant une trop grosse chaleur, ce qui fut le cas puisqu’à partir de la sortie du Val d’Aoste, nous avons marché avec 35 à 40° chaque jour et jusqu’au bout. Même la Toscane était brûlée. Déception.
J’ai retrouvé mes amis à Lausanne le 20 juin et c’était parti pour 50 jours de marche. Très beau parcours après Lausanne le long du lac. Puis se fut la belle montée vers « le » St Bernard : St Maurice, Martigny, Orsières. Des fleurs, des pâtures, l’eau partout omniprésente, les libellules, les jolis petits villages de montagne, les vaches et leurs clarines, et pour finir la neige.
L’Italie : c’est vrai que j’en attendais beaucoup à cause de témoignages reçus. Descente vers Aoste, traversée du Val d’Aoste, la montagne s’efface doucement.
Après Ivrea tout change nous entrons dans la région des rizières pour une semaine : chaleur, moustiques, la plaine du Pô, bof !!
De belles villes et des rencontres : Pavie où François Ier fut fait prisonnier en 1525.
Piacenza (ou Plaisance en Français) fut la première ville à demander son rattachement au royaume d’Italie en 1848, très belles statues équestres d’Alexandre Farnèse.
Fidenza, puis de nouveau du relief. Berceto dans la montagne Parmesane dernière étape avant le passage de la Cise, frontière entre l’Émilie Romagne, la Ligurie et la Toscane. Pontremoli. Aulla, ville martyre qui fut complètement détruite pendant la seconde guerre mondiale, parce qu’elle occupait un point stratégique entre le plaine du Pô et la mer. À la paroisse San Caprasio j’ai été accueillie par Don Giovanni, un concentré de bonne humeur, de générosité de compréhension.
Puis ce fut la région de Carrare, et la mer, des nuées de parasols sur fond de marbre blanc. Lucques ou Lucca ville natale de Giacomo Puccini et sa belle église Saint Michel.
Plus loin nous entrons dans la région du chianti. Avec San Gimignano, la ville des tours médiévales. Sur les 72, il en reste 14. Impressionnant.
Puis ce fut Sienne, la grande rivale de Florence, après Rome je crois que c’est la plus belle ville traversée. La cathédrale tout en mosaïque de marbre blanc, noir et rouge et cette immense piazza del Campo en forme de coquille où 2 fois par an des courses de chevaux opposent les divers quartiers de la ville. Mais Sienne c’est soeur Ginetta, elle a été reconnue en 2002 par la municipalité comme étant la personne la plus méritante, La rencontrer c’est du bonheur à l’état pur.
Bolsena au bord de son lac, magnifique, Viterbo, Sutri et ses tombes antiques, et ……ROME.
Toutes ces villes ou presque sont médiévales, antiques, culturelles, souvent des murailles les protègent encore. Des rues étroites pavées en montée et descente les sillonnent. Le chemin par lui-même, est ce qu’il est, beaucoup de routes, de chemins sans intérêt particulier (pour moi) de pistes poussiéreuses où passent camions et voitures. La via Cassia que nous suivons très longtemps et qui s’élargit au fur et à mesure que nous approchons de Rome.
Le balisage auquel il faut faire attention et ne pas suivre aveuglément, tantôt on suit un pèlerin jaune avec flèche blanche, tantôt c’est un balisage blanc et rouge, la vigilance et parfois la réflexion s’imposent.
Je n’ai eu aucun problème d’hébergement, la plupart du temps accueillie dans les paroisses ou le prix va du donativo à plus ou moins 20€, pas toujours de cuisine à disposition, mais souvent tout de même. Dans les villes de moyenne importance, les supermarchés sont ouverts le dimanche matin voire aussi l’après-midi. De l’eau partout.
J’ai dormi 3 fois, dont la dernière fois à Rome, dans des gîtes gérés par la Congrégation de St Jacques de Compostelle, les hospitaliers restent une semaine, le dîner et le petit déjeuner sont assurés par eux, ce sont toujours des endroits très confortables. Une cérémonie avec lavage des pieds le soir avant le diner est célébrée : l’hospitalier revêt une belle petite cape de velours avec coquilles et croix galicienne, lit une prière, fait couler de l’eau sur les pieds du pèlerin, les essuie, les embrasse. Le lendemain au départ une autre cérémonie se déroule pour souhaiter bon chemin au pèlerin en partance.
L’arrivée à Rome, grandiose : sur une colline, on traverse le parc de Monte Mario, on arrive à une sorte de balcon et tout à coup…. ROME s’étale devant en dessous de vous, on reste sans voix. Pendant un long moment, on revit tout ce chemin parcouru.
J’y suis arrivée accompagnée de Raoul, pèlerin espagnol à qui je dois beaucoup. Nous étions très heureux d’être arrivés là, ensemble. Nous avons été rejoints par Harry, pèlerin anglais qui était chez nous le 26 mai et qui est en train d’écrire un livre sur son voyage. Nous étions tous les 3 comme des enfants devant un beau cadeau.

Nouvelles de la Voie de Tours vers Compostelle
Extraits de témoignages de la Via Turonensis, vous trouverez l’intégralité de ces témoignages dans le bulletin N°10 des hôtes de la voie de Tours vers Compostelle sur le site www.tranquilles.fr
Nous apprécions de rencontrer presque tous les jours des pèlerins. C’est un bon rappel des réflexions sur soi, de la rencontre, des rapports humains, du contact avec la nature, et du rythme cadencé qui éloigne du stress de la vie quotidienne. On prend plaisir à échanger avec eux. Nous avons installé une borne sur notre commune pour marquer une étape et rythmer l’expérience.
Patrick CHARPENTIER, Maire de SEPVRET en Deux-Sèvres

[…]Sur la VIA TURONENSIS, nous voyons enfin un pèlerinage collectif avec des handicapés. La logistique des plus rodées de l’association francilienne Compostelle 2000 suit depuis 2011 sa voie naturelle pour rejoindre en 2015 Santiago. Le miracle est de voir un "corps" d’une quarantaine de personnes prendre en charge, de A à Z, des personnes appelées pudiquement "à mobilité réduite". Leur histoire personnelle, la maladie, un accident ont brisé leur vie, ils ont connu certainement le désespoir, mais aujourd’hui tous espèrent atteindre le bout des terres. Ceux qui les portent sont d’anciens ou nouveaux pèlerins, leurs profils et qualifications sont des plus différents. Ils n’avaient jamais imaginé pouvoir prendre en charge à un tel point le fardeau des autres. Ils n’ont pas été formés à ces tâches. "Le corps" n’appelle pas des personnes capables, mais Il rend capable les personnes qu’Il appelle… Merci à Catherine, Jérôme, Pascale, Jean-Pierre et Jacqueline d’accepter de dépendre des autres. L’essentiel est dans leurs sourires et leurs rires. Je cherchais un sommet. À chacun son sommet ! Et, un sommet en cache souvent un autre.
Jean-Jacques PAGERIE, Saint-Sauvant en Vienne

"un pèlerin malade mais heureux de vivre." Je suis atteint d’une maladie neuromusculaire aggravante (myopathie). J’ai passé une très mauvaise année 2011 et je me suis juré que si je me sortais un peu de mes ennuis j’irai à Compostelle pour remercier le Seigneur. Je n’ai eu l’accord de lieu de mon départ par les médecins qu’à partir de la frontière Espagnole. Partir de Poitiers aurait été risqué médicalement. […]
Dominique LE-COZ ; Jaunay-Clan en Vienne

De l’abbaye royale de Saint-Jean d’Angély à la citadelle de Saint-Jean Pied de Port, 425 kms de marche du 1er au 20 juin 2010, à travers la Saintonge, les rives de la Gironde, l’immensité des Landes et enfin l’arrivée au Pays basque jusqu’au pied des Pyrénées. Rencontres, lieux d’exception, histoires vécues, partages, émotions, joies, plaisirs, souffrances, méditations, doutes, échanges, découvertes……. […] Un grand merci à Monique ma compagne de Chemin et à tous les anonymes qui nous permettent de partir sur les traces des pèlerins du moyen-âge. Une seule envie aujourd’hui c’est de reprendre le sac à dos, remettre les chaussures, et repartir sur le "Chemin des Etoiles".
Annie LEMONNIER

VENDS GITE D’ETAPE A ANGLES (TARN) SUR CHEMIN DE COMPOSTELLE/ VOIE D’ARLES
(Le gîte reste ouvert et continue l’accueil des pèlerins et randonneurs tout le temps de la mise en vente). Renseignements : Callet Nicole Tél : 05 63 50 39 86 / 06 75 21 18 85. Déjà référencé dans de nombreux guides.

Pèlerin à vendre… ils ont aimé et ils en parlent …
Après La Quatrième Invention, Bernard de Marsangy vient de commettre un nouveau roman policier qui tient en haleine autant que le premier. Je ne dévoilerai pas la chute, mais le parcours est jubilatoire.
Ce texte est à mon goût magnifique… je le garantis zéro ennui ! Il y a du suspens, de l’érotisme raffiné et discret, une quête de rédemption sur le Caminho et une bonne dose de délire persécutif. J’adore.
Quel beau combat d’une femme pour son droit d’aimer et d’être aimée… S’il y avait un fil rouge, ce serait le pardon.

Infatigable y polifacético talento. LLJ Córdoba
The serious descriptions are quite lovely and sometimes horrifyingly vivid … so real that it must be the fact, not fiction. Very impressive. WB Surrey UK

Ce camino n’est plus pour moi une Invention… j’ai "marché" dans le sens de ceux qui y croient. Chemin aventureux, exigeant… et chemins de traverse empruntés pour les rencontres, où l’on s’égare… on se retrouve.
www.editionsdelahutte.com
www.lepolardecompostelle.eu

À 62 ans je pars tout début avril 2014 de Vézelay pour Santiago avec un âne de location. Je descendrai par Le Puy et suis à l’écoute de TOUS vos conseils, y compris sur l’option espagnole (Del Norte ou Frances). Merci !
arabans.jlb@sfr.fr

Avis aux pèlerins(ines) intéressés par une nouvelle expérience. Il y aura une 6e édition de la Marche-Ste-Anne-Gaspé, en Gaspésie au Québec. Cette marche de 800 km le long du majestueux fleuve St-Laurent est l’équivalent de la partie espagnole de Compostelle. Une expérience physique, mentale, spirituelle et culturelle, à vivre en sol québécois. Prochain départ, Mardi le 20 août 2013 Pour info : steannegaspe@gmail.com

NOUVEAUTE LEPERE EDITIONS 2013
Pour vous prouver la très grande qualité des ses guides reconnus partout, les éditions LEPERE offrent un guide aux 12e, 19e, 29e courriels envoyés à lepereeditions@aol.com (avec le titre suivant « concours guide Lepère »)
Le jeudi 12 mars 2013. Si vous êtes gagnant vous vous verrez offrir le guide La voie des Piémonts, entre Cévennes et Pyrénées. Celui-ci vous sera intégralement offert.
Les noms des gagnants seront dans le Camino d’avril 2013. Attention tous courriels envoyés le 11 mars ou le 13 mars 2013 ne seront pas pris en compte. Merci de respecter scrupuleusement les consignes demandées, sous peine de nullité à ce jeu concours.

Dernière étape, la plus dure : 42ème étape : Le 4/05/12 Santiago-Hendaye 12 heures de train.
Sur le quai, au milieu du bruit et de la foule, j’attends mon train. Quel brouhaha ! L’aventure est bien finie. En montant dans le wagon je ne suis plus un pèlerin mais un passager. Quelle drôle d’impression, assis, le nez à la fenêtre, je vois défiler mon chemin à l’envers et à grande vitesse. J’ai cheminé en toute liberté pendant 41 jours avec 1300 km au compteur et voilà qu’enfermé dans une cabine je refais le même chemin en 12 heures, étrange clap de fin. Sahagun, Ponferrada, León, Burgos… autant de noms qui me sont familiers. J’ai la sensation d’avoir tourné un film, de le revisiter, de le rembobiner, de le mettre dans sa boîte et de fermer définitivement le couvercle. Le retour a été douloureux dans tous les sens du terme. Psychologiquement, je suis perdu dans ce monde d’affolés et d’excités où il faut que je regarde l’heure, le n° de quai, le n° du train, le n° du wagon, 1ère ou 2ème classe, n° de fauteuil… Et physiquement mon corps est en manque, coincé à l’étroit dans ces fauteuils les douleurs se sont réveillées. Hendaye, Bayonne, Bordeaux et Angoulême, enfin le supplice est terminé. Une petite larme en retrouvant mes proches qui m’ont accompagné tout au long de cette aventure.

Extrait de mon manuscrit sur le chemin de Compostelle
saillyjm@aol.com

Bonjour à tous les lectrices et lecteurs du Camino.
Abonné depuis de très nombreuses années, je me délecte des messages, des échanges du bulletin. C’est aussi des souvenirs de paysages, de rencontres, de moments particuliers.
Parfois, certains articles m’ont fait réagir mais je n’ai jamais osé prendre le clavier pour m’exprimer.Alors cette fois, je me suis décidé à écrire pour expliquer à Bénédicte, article de décembre 2012, sur le portage de bagages. Je me souviens très bien de mon parcours. C’était en 2001. oulalalala, je vous entends déjà dire que c’était un autre temps mais… Déjà à l’époque, le portage de bagages faisait débat !!! Plusieurs fois depuis dans les colonnes du camino, les échanges ont été musclés sur le ce sujet.
J’ai essayé d’ouvrir mon esprit, en me disant que chacun a le droit à son chemin, à son rythme, avec sa propre méthode (portage ou pas !!). Mais au final, même s’il y a une différence, je crois que chacun peut trouver sa place.
Je m’explique : Je me rappelle très bien d’une étape ou un groupe très conséquent (plus de 10 personnes) utilisait une voiture pour transporter ses bagages. Le conducteur était chargé d’aller dès le début d’après-midi au gite pour poser les sacs et réserver les places pour le soir.
Plusieurs fois, je me suis fait la remarque : Si j’arrive au gite et que je n’ai pas de place alors que plus de 10 personnes utilisent un portage, CA NE VA PAS LE FAIRE !! MAIS PAS DU TOUT !!! J’étais plus jeune, sûrement moins réfléchi et je crois même que j’aurais volontiers vidé ceux que je voyais comme des pseudo-usurpateurs, si je n’avais pas eu de place !!!!
Avec les années, je me dis qu’il y a plus grave mais je crois qu’on touche la limite du respect. Faire porter son bagage : maintenant, je dirais oui MAIS en retour, je crois qu’il y a des contreparties !!!
– Annoncer lors de votre résa que vous faites porter. Ça laisse le choix à l’hospitalier de dire oui ou non. De mixer les lits pour que vous ne formiez pas un groupe dans votre coin.
– Ne pas constituer un groupe trop conséquent (4 à 5 grand maximum !) pour ne pas bourrer le gite en une seule réservation.
– Et puis partager d’autres moments avec les autres : cuisine, repas, discussion du soir. Ne pas se mettre dans votre coin, entre personnes de votre groupe.
– Accepter que certains hospitaliers puissent donner la préférence au pèlerin à pied. Et que vous deviez attendre pour savoir si vous aurez de la place. De toute façon, en un coup de voiture, vous pouvez bouger à plusieurs kilomètres à la ronde !!!
Et LA je dirais que je suis ok pour qu’on cohabite ensemble. Même que la différence du voyage peut nous aider, en parlant, à échanger. Et donc nous permettre de nous rencontrer. Mais le respect que vous demandez, vous devez d’abord l’offrir !!! Là, nous sommes égaux !!!!
Laurent de Clermont-FD
ldubien@neyrial.com

Lepère éditions, 13 Le Bourg, 27270 Grand-Camp, www.lepere-editions.com

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