Bulletin Camino août 2016

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CAMINO

168 AOÛT 2016
bulletinCamino@aol.com

« Il vaut mieux suivre le bon chemin en boitant que le mauvais, d’un pas ferme » (saint Augustin).

À vendre gîte LES FIGUIERS (82110 Lauzerte)
Gîte plus appartement sur le GR 65 Chemin du Puy
entre Cahors et Moissac pour fixer un rendez- vous
Tel . : 05 63 29 11 85 Port 06 85 31 71 31
Site www.lesfiguiers-lauzerte.com
E-mail. : michel.reversat arobase wanadoo.fr

Je voulais vous faire part d’un petit désagrément lors de mon arrivée à Condom le dimanche 8 mai. Je suis lecteur assidu de votre publication et utilisateur de votre guide. Je fais le chemin par tronçons et cette fois-ci après Le Puy-Figeac effectué en septembre. J’ai fait Figeac-Condom. En arrivant le dimanche 8 mai vers 15 h après 24 kms et mon sac sur le dos, alors que je voulais visiter Condom, je me suis fait refouler par le service d’ordre car il y avait un festival de Bandas pendant 3 jours et la ville était bouclée.
J’ai dû payer 10€ et alors que je voulais visiter la cathédrale (celle-ci était fermée pour cause de fête). En réalité il y avait plutôt des urinoirs géants en raison des litres de bière et de pastis qui circulaient. D’ailleurs il y avait la protection civile qui faisait des contrôles d’alcoolémie sur des files de plusieurs dizaines de jeunes. Via la société de transports qui m’a ramené à Figeac récupérer ma voiture j’ai fait part au responsable de cette fête que l’on pourrait au moins laisser passer les pèlerins. Avec un sac à dos et une credentiale dûment tamponnée il est facile d’identifier les quelques pèlerins (le service d’ordre m’a rétorqué que tout le monde dirait qu’il est pèlerin !)
Je pense que le reste de l’année les commerçants de Condom sont heureux de recevoir les euros des pèlerins. Dans l’hôtel où j’étais il y avait 9 personnes (tous des pèlerins). Je n’ai rien contre les fêtes et nous n’étions pas informés de cette pratique et j’ai vraiment eu l’impression de me faire racketter. Et personne ne m’a répondu… bien évidemment
Un pèlerin mécontent et fâché contre Condom, J.P. DESPREZ

Marcher vers Compostelle ? Oui, mais sans smartphone ni tablette
C’est le temps de vacances. Peut-être avez-vous la chance de partir. Mais si c’est le cas, avez-vous songé à vous déconnecter ? Voici un extrait d’article (à retrouver à cette adresse : http://www.up-inspirer.fr/27304-digital-detox-sejour-deconnecte) qui vous incitera peut-être à préparer un voyage sans connexion pour votre plus grand bien. Bien sûr, des agences de voyage se ruent sur ce créneau.

« Pas un jour ne passe sans que vous ne vous connectiez à Internet ? Votre smartphone vous suit absolument partout du matin au soir ? Le temps est peut-être venu de prendre des vacances… des vacances déconnectées ! La dépendance aux technologies est un phénomène qui explose. 59 % des Français consultent leur smartphone dans l’heure qui suit leur réveil et 39 % des 18-24 ans s’en servent moins de 5 minutes avant de se coucher. À la maison, dans les transports, au travail, et même durant nos sorties, les écrans sont devenus totalement omniprésents. (…) De l’addiction aux écrans découlent de nombreux effets secondaires.
« En comblant le vide avec les smartphones, on empêche la créativité, la réflexion, on développe des problèmes de concentration, et même des douleurs physiques  » (…) Les personnes hyper-connectées manquent les interactions réelles, les échanges, le partage, les rencontres. Dans les cas les plus extrêmes, ils sont atteints de troubles de l’appétit, de grosse fatigue ou de surmenage. »

On l’aura compris, quand on peut, c’est bon de se déconnecter. Mais est-il nécessaire de passer par une agence spécialisée ? Partez vers Compostelle, lâchez vos écrans et vous ferez de belles rencontres.

Un grand merci à Michel Le Guillou de Nantes pour son article (N° 167) qui semble arriver directement du Chemin des Etoiles…
Et merci à Camino de l’avoir édité. C’est un beau rayon de soleil (d’étoile) et un souffle magique qui nous rappelle le véritable esprit du Chemin. Cet esprit est malheureusement souvent occulté par les préoccupations matérielles concernant le balisage des sentiers, les conditions d’hébergement, etc., préoccupations certes très importantes mais non pas essentielles. Car tout ce dont parle Michel dans son article, voilà les préoccupations essentielles du pèlerin : être connecté aux étoiles et à la beauté du Chemin, pour entrer dans l’espace spirituel auquel il nous conduit. Parce que le Camino n’est pas une randonnée mais bien un pèlerinage qui emprunte le Chemin des Etoiles.
Sophie Bijot

CAMINO STOP INFORMATIONS !!
Vous souhaitez répondre à une annonce, vous avez une adresse e-mail du type machintruc arobase gmail.com il faut donc remplacer arobase par @. Si nous n’indiquons pas l’adresse mail sous la forme : machintruc@ gmail.com, c’est parce que des programmes informatiques pirates détectent ces adresses e-mail pour les inonder automatiquement de publicités agressives aux produits douteux ;-)… Donc pour éviter aux personnes qui font passer des infos dans Camino de voir des pourriels inonder leurs boîtes aux lettres électroniques, la rédaction de Camino vous demande donc remplacer le mot arobase par @… !

Bonsoir chers amis,
Je saisis la balle au bond quant au récit de B. et M. Gagneur, en fin de « journal ». Cela ne fut qu’une « constatation » de la modification du balisage du camino en Aubrac. Quelle tristesse, en effet. Mais, que dire, lorsque vous avez « travaillé » souvent seul, pendant dix ans, sur un « itinéraire culturel du Conseil de l’Europe », et reconnu comme tel, avec « à la clé » des centaines d’heures d’étude de chemins antiques, de recherches sur terrains multiples, dans toutes les conditions météo, usant « jusqu’à la corde » un excellent véhicule.

Multipliant les dépenses privées, sans aide, et, au bout de ces dix ans… Balisage dit « provisoire » sur plus de 200km avec petites flèches jaunes ou petites affichettes fixées sur planchettes etc. PUIS ? D’un seul coup, RAS LE BOL !! Et décision de me rapprocher de ce que Bernard Gagneur appelle « Association de promeneurs du Dimanche » pour, après tout, essayer de me faire aider un tantinet.

Quelle stupidité !! Ce fut la chute immédiate !! En fait, cette association est « la main » du Conseil Départemental (ancien Régional), DONC : POLITIQUE !! L’Europe fait parvenir des fonds à cette Formation Dirigeante (je me suis renseigné) pour le balisage et l’entretien des itinéraires culturels… mais vous avez oublié que les chemins de St-Jacques et la Via Francigena (dont je parle ci-dessus) sont des itinéraires qui n’ont rien de laïque alors ???… dois-faire un dessin?… J’eu beau me « battre » et expliquer l’aspect « international », la « couverture européenne »…

Rien n’y a fait !! Pas plus de SIGERIC que de beurre en… !! – Il y a suffisamment de sentiers déjà en place comme ça pour en créer d’autres, tout culturel qu’il soit !! Vous utiliserez l’existant en « joignant les morceaux » et, surtout, vous utiliserez les accueils que nous avons mis en place et que nous finançons, même si cela fait dévier un peu (parfois plus de dix km) « VOTRE itinéraire » !

Un petit détail : si vous quittez la Haute-Saône (70), c’est vers la nouvelle gare LGV de Besançon (Doubs), (à plus de quinze km de cette ville) que le NOUVEAU CHEMIN DES PROMENEURS va vous conduire… des fois que vous en ayez ras le bol de vous diriger vers ROME… dont vous êtes encore bien loin, CAR!… cerise sur le gâteau : tout l’itinéraire historique, reconnu et balisé pendant dix ans à été entièrement effacé, à la peinture grise… et vous n’avez plus qu’à… aller prendre le train !! Inutile de vous dire que j’ai tout abandonné, et que je suis parti, en 2013, faire le « camino du Levante ». Ça, c’est encore un vrai chemin de Compostelle !! Carte, boussole, parties désertiques, pas d’eau… Merveilleux ! Et puis, par le « Levante » ou par la Plata, passez par le Col de Padornelo (après Zamora), et au-dessus du tunnel (ancienne route nationale), allez voir la magnifique croix antique près de l’antenne radio. Amitiés à toutes et tous, bon camino.

p.blond2 arobase wanadoo.fr

On se souvient de La 4ème Invention – Journal d’embrouilles vers Compostelle (Lepère
ed.) et de Pèlerin à vendre (Ed G. du Camino).
Le dernier livre de Bernard de Marsangy, sous le titre un peu austère, de La Psychiatrie vécue au XIXème siècle. Lettres à Louisa raconte l’errance pèlerine en quête de rédemption du baron Emmanuel Artaud, prélat criminel, époux chaste et homme volage, divorcé à contrecoeur de Louisa qui organise son évasion de Charenton et le protège des violences cupides de son oncle le Préfet Haussmann. Une aventure aussi folle que vraie. Un bouleversant témoignage sur la pratique des aliénistes et le regard que la société porte sur la folie.
Chez les libraires en ligne ou le plus simple, sur le site de l’éditeur : www.editions-harmattan.fr le livre est disponible à la commande en version numérique ou papier

VIA TOLOSANA

Camino vous informe de l’inauguration du gîte d’étape communal de GRABELS (après Montpellier).
Ce nouveau gîte d’étape qui a vocation à accueillir les randonneurs, les touristes et les pèlerins, vient compléter opportunément l’offre d’hébergement pèlerin sur l’agglomération de Montpellier, laquelle est toujours actuellement largement déficitaire. Il est particulièrement bien situé tant par le fait qu’il est sur le tracé même du chemin que par le fait qu’il est judicieusement placé par rapport au découpage habituel des étapes de nos pèlerins.
Une petite foule enthousiaste a assisté à l’événement, et st Jacques nous a fait un petit miracle, au moment même de l’allocution du maire, juste avant de couper le ruban tricolore, 2 pèlerins sont arrivés tout à fait par hasard… Photo avec le maire et jubilation du reporter de Midi-Libre…
Idéalement placé à 20 mètres de l’église, sur le chemin d’Arles, ce gîte est au n°5 de la rue du Presbytère. Il est en mesure d’accueillir 12 personnes en 5 petits dortoirs (+ 2 lits supplémentaires au cas où)… L’équipement n’est pas encore complètement réalisé mais il y a une cuisine à gestion libre et une salle à manger très correcte ainsi que des sanitaires neufs.
Ndlr : Merci (Gracias) à Pierre B. qui se reconnaîtra et qui se démène pour les pèlerins en Languedoc, qui débroussaille avec son épouse les passages difficiles, qui informe les mairies de passages dangereux ou emportés par la crue du Maro (après Saint-Jean de la Blaquière), qui veille au balisage local et qui cherche à anticiper les problèmes de balisage liés travaux de voirie, ou de création de nouveau lotissement….
« Pedro, tu trabajo es un tesoro por los peregrinos »…
La rédaction.

« En harmonie avec la nature »
Le chemin de Saint Jacques traverse depuis plus de 1000 ans le département de l’Aveyron, une terre d’histoire au plateau isolé perché à plus de 1300 mètres d’altitude.
Ce plateau héritier des volcans d’Auvergne contraste avec la douceur des vallons du Lot. L’Aveyron est traversé par la Via Podensis dans une nature surprenante et intacte, tout en contraste d’Aumont-Aubrac à Conques. À l’origine les forêts abritaient loups et brigands détroussant les pèlerins du Moyen Âge venant du Puy par la voie romaine Agrippa, un grand chemin entièrement pavé dont on trouve encore les traces aujourd’hui. Les brouillards fréquents rendaient l’orientation difficile en ces lieux sauvages.

Les difficultés liées à l’insécurité et la rudesse du plateau conduisent en 1120 le comte Adalard d’origine flamande en pèlerinage vers Saint-Jacques à faire le voeu à Dieu d’édifier une abbaye à Aubrac. Les moines pendirent les brigands et défrichèrent les terres. La Domerie d’Aubrac était fondée. Ce nom était donné aux monastères dont l’abbé avait le titre de Dom. Elle fut jusqu’à la Révolution la plus puissante seigneurie de la région. Au monastère les moines soignent et nourrissent les pèlerins affamés avec une soupe, mélange de fromage et de pain (en latin « ALIQUID ») qui deviendra l’aligot, fleuron de la gastronomie aveyronnaise. Les moines qui vivent sur le plateau dans la tourmente et la neige vont bientôt élargir leur domaine non loin de là, au creux de la vallée du Lot tout près du village médiéval de Saint-Côme-d’Olt (392 m) en achetant en 1152 à Hugues de Calmont le « Mas de Malet ». La douceur du climat en fera une résidence pour les moines qui défricheront les terres et y planteront des vignes.

Vendu comme bien national après la révolution en 1792, la propriété sera rachetée par le régisseur Monsieur Guichard pour y établir une école, l’institutrice Jeanne Planchon y fondera la congrégation des Ursulines jusqu’en 1904, l’institution fermera pour se consacrer à l’accueil des pèlerins devenu de plus en plus nombreux. Ce lieu chargé d’histoire a gardé l’esprit des moines hospitaliers. Les soeurs Ursulines, fidèles à leur vocation, en ont fait un lieu d’écoute et de réconciliation. Rénovée en 2004, le couvent de Malet reste une étape incontournable sur le chemin de Compostelle, nous l’avons découvert un soir d’octobre pluvieux et venteux en revenant de Saint-Jacques en 2006.

Ce lieu en harmonie avec la nature garde sa sérénité et nous a interpelé, nous sommes depuis ce temps hospitaliers bénévoles chaque année pour l’accueil des pèlerins. Nous essayons de transmettre l’accueil des moines hospitaliers que nous a légué en héritage Louis Janin, pionnier sur le chemin de Compostelle.

Daniel et Arlette dborza arobase orange.fr

« Chaque pas nous rapproche de la nature » https://youtu.be/APj9XhlaHU8
* Attention cette video ne fonctionne pas sur certains appareils, téléphones et tablettes

Saint-Gilles célèbre toute l’année les 900 ans de son église abbatiale, l’un des joyaux de l’art roman provençal. Cette petite cité était un grand port médiéval et une halte déjà signalée dans le Codex Calixtinus pour tous les pèlerins et jacquets. Son abbatiale est une halte sur l’itinéraire d’Arles et de Rome et elle est inscrite sur la Liste du patrimoine mondial dans le cadre des « Chemins de Saint-Jacques de Compostelle en France ». Cérémonies religieuses, programmes culturels, marche et convivialité ponctuent l’année.

27 août
marche en convergence depuis plusieurs points de départ, procession autour des reliques, repas tiré du sac et animations

Du 26 août jusqu’en octobre
Exposition « De pierre, de bois, de terre et d’âmes » sur le patrimoine et le patrimoine mondial à travers les Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France. Vernissage le 26 août à partir de 18h30 précédé d’une présentation du patrimoine mondial. Exposition jusqu’au 8 octobre 2016.

10 septembre
Conférence de Dominique Cerbelaud, père dominicain : « Les Chemins de Compostelle »

8 octobre
Conférence de Pierre-Gilles Giraud : « L’iconographie légendaire de saint Gilles »

25 et 26 novembre
Exposition BD « Campus Stellae » dans le cadre du festival BD consacré au Moyen Âge dans la bande dessinée. Rencontres d’auteurs…

La plupart de manifestations se tiennent à la médiathèque. Office de Tourisme : 04 66 87 33 75
Associations Accueil et traditions saint Gilloises : stgillespelerins@gmail.com www.saint-gilles.fr
Rubrique « agenda culturel » du site www.chemins-compostelle.com

Ayant fait récemment (novembre 2015) un AVC, je suis à la recherche d’un accompagnateur bénévole pour continuer le chemin de Compostelle depuis Cajarc près de Cahors où je me suis arrêtée l’année dernière, et cela pour 5 ou 6 jours de marche. Selon l’ardeur et la fatigue, je marche mais ne fais plus 4km à l’heure comme par le passé mais 2 km en 1 heure vu mon handicap. Bien sûr je prends à ma charge les frais de cet accompagnateur. Pour cette raison je cherche des étapes courtes etc., des gîtes rapprochés.
Merci de me contacter par mail : Claudy lotus_999_(arobase)hotmail.com

Quelles que soient nos croyances ou incroyance, nous sommes les bienvenus sur tous les chemins de monde.
WE destiné aux randonneurs, cheminant ou pèlerins de tous les chemins de St-Jacques,
à TOURS du vendredi 28 octobre 2016 (18h) – au dimanche 30 octobre (16 h 30)

Après le chemin de St-Jacques, vivre autrement ?
Un week-end pour partager nos découvertes et nos questions.
Un week-end pour discerner et partager les fruits humains et spirituels de notre pèlerinage.

 Temps de méditation – Marche – Chacun pourra partager en petit groupe autour de cette question :
« Dans mon expérience qu’est ce qui a été dynamisant ? »
L’écoute de chacun par l’autre est un chemin de révélation pour tous.
 Conférence "L’HISTOIRE DU PELERINAGE A SAINT-JACQUES-DE-COMPOSTELLE"
par Adeline RUCQUOI du Comité International des Experts du Chemin de Saint-Jacques
 Animation spirituelle : Père Michel MEUNIER, ancien pèlerin.
 et l’aimable visite de Mgr Bernard-AUBERTIN, Archevêque de Tours.

Renseignements et inscription : Après Compostelle ?

www.compostelleweb.wordpress.com

Lepère éditions, 14 rue Saint-Pierre, 27270 Grand-Camp, www.lepere-editions.com

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