Laissant derrière lui la plaine de la Meseta, le pèlerin du Camino francés gravit les monts de León, qui surgissent entre Astorga et Ponferrada. Depuis mille ans, le chemin file par des pentes raides vers le mont Irago (Puerto Irago), point culminant du chemin avec ses 1504 mètres d’altitude, et sa mythique Cruz de Ferro.
Dans son ascension vers le Puerto Irago, le pèlerin trouvera le village abandonné de Foncebadón. Restent d’épais murs en ruines, dont les pierres sèches reflètent un passé étroitement lié à la route de pèlerinage: vestiges d’hospice et d’abbaye dont se dégage une émouvante atmosphère de recueillement dans la solitude. On est pris d’un pincement au cœur en pensant aux rudes paysans qui habitaient ces lieux, et qui accueillaient (ou maltraitaient ?) les pèlerins de passage…Les ruines désolées de ce village de montagne abritent une histoire que pourraient lui envier bien des villes plus importantes: au Xe siècle, le roi Ramiro II convoque un concile à Foncebadón. Un siècle plus tard, l’ermite Gaucelmo, l’un de ces saints moines qui ont « ouvert le Chemin », obtient du roi Alphonse VI l’autorisation d’y fonder un hôpital puis une église. Jusqu’à sa mort en 1123, Gaucelmo améliore le Chemin depuis Rabanal del Camino, avec l’aide de ses compagnons, ouvrant ainsi un tronçon du Camino entre Astorga et Ponferrada à travers les montagnes de León. Grâce à Gaucelmo et à ses successeurs, des millions de jacquets sont passés par Foncebadón, qui était l’une des étapes les plus appréciées du Camino, juste avant la montée au Puerto Irago.
Foncebadón la désertée n’est-elle aujourd’hui plus qu’un village fantôme ? Continuer la lecture
Le chemin de Compostelle est un moment privilégié pour faire une coupure et se passer notamment du téléphone. Ceci est particulièrement vrai en Espagne où l’on ne réserve pas les refuges. Cependant, en cas de besoin, voici quelques informations pratiques pour téléphoner depuis ou vers l’Espagne. Continuer la lecture
Cet avis a été publié ce mois-ci dans Camino n°106 de juin 2011. Peut-être pourrez-vous aider Pierre à retrouver son ancien compagnon de route sur le Camino Francés ?
Bonjour! Ces quelques mots ont comme but d’essayer de retrouver un pèlerin. La période est l’été 2008, autour du 3 octobre à Astorga. Il m’a dépanné monétairement dans le coin de Vega de Valcarce. Son prénom est Vincent et il est de Marseille. J’ai marché avec lui quelques jours en Espagne. On s’est revu à Saint-Jacques. Durant sa marche, Vincent était accompagné par un Québecois dont le prénom est Jean-François. Vincent a croisé un ami à moi à Cajarc, du prénom de Gilles. Moi, Pierre, suis du Québec. On peut me contacter avec le courriel suivant:
Pierre.Jourdain [chez] cgocable.ca
Voici une synthèse hebdomadaire des actualités qui nous ont marqué sur la toile. Il s’agit bien sûr de Compostelle et des autres grands chemins européens de pèlerinage et de randonnée, avec des nouvelles des chemins, des conseils sur les aspects pratiques du voyage à pied, et aussi une ouverture sur ce qui élève l’âme du marcheur (rencontres, entraide, paysages, culture…)
Cette semaine, sur internet, les chemins c’était…
du vécu : et on peut dire que cette semaine le chemin nous élève…
des conseils pratiques :
de la culture :
de l’entraide :
… et un clin d’œil :