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Vidéos des éditions Lepère sur les chemins de grande randonnée

Pour mieux vous présenter les chemins vers Compostelle et autres chemins de grande randonnée, les éditions Lepère ont réalisé des diaporamas avec un aperçu des paysages traversés. Vous pouvez les retrouver dans la boutique avec les guides pratiques correspondants, ou dans la liste ci-dessous qui renvoie à notre chaîne sur Youtube. Bon chemin ! Continuer la lecture

Comment sont nés les chemins de Compostelle?

Les pèlerins empruntaient les voies de communication existantes au Moyen-Âge, qui ont une histoire complexe et passionnante. Le réseau routier médiéval reliait les bourgs, centres de la vie économique, aux origines les plus diverses:

  • anciens vici de l’époque gallo-romain (vicus est le nom latin donné à une petite agglomération),
  • castra du haut Moyen-Âge (le castrum est un camp ou village fortifié),
  • agglomérations formées spontanément autour de châteaux, d’abbayes, de lieux de foire ou de pèlerinage,
  • villes neuves artificiellement fondées.

Carte de l'Europe au Moyen Âge

L'Europe médiévale: un réseau vivant!

Ce réseau routier était composé de chemins peu ou pas entretenus, dont certains étaient qualifiés de grand-routes parce que le trafic à longue distance préférait les emprunter. En effet, une grand-route redevenait simple chemin dès lors que chevaux et charrettes s’en détournaient. Ainsi une route médiévale était-elle essentiellement l’endroit où l’on passait habituellement.

La fréquentation d’un itinéraire dépendait alors de l’état de la voie, de la présence de franchissement (ponts, bacs, gués…), des hébergements disponibles, des péages, des points commerciaux névralgiques, de l’existence d’une zone d’insécurité, de rumeurs d’épidémie… Continuer la lecture

Coquillard

COQUILLARD, substantif masculin : Mendiant dont les vêtements étaient ornés de coquilles et qui se faisait passer pour pèlerin.

« Deux tables plus loin, un coquillard avec son costume complet de pèlerin épelait la complainte de Sainte-Reine. » (Victor HUGO, Notre-Dame de Paris, 1832)

Les bandes de malfaiteurs du XVe siècleun coquillard, faux pèlerin de Saint-Jacques-de-Compostelle
Avec la fin de la guerre de Cent Ans, le crime organisé se développe en France : les anciens mercenaires désœuvrés rejoignent les loqueteux de tout poil et les étudiants fauchés pour former des associations de malfaiteurs et se livrer à des escroqueries en tout genre, au faux-monnayage, à la triche organisée, au proxénétisme…
Que ce soit à cause de l’habit de pèlerin qu’ils prenaient parfois pour duper les honnêtes gens, ou bien parce que l’allusion à la coquille avait déjà pénétré le vocabulaire de la pègre, ces truands s’appelaient coquillards. Comme tous les gangs de rue jusqu’à nos jours, ces bandes étaient structurées par des codes très précis et soigneusement tenus secrets. Les aveux d’un procès tenu à Dijon en 1455 nous donnent cependant un aperçu des rouages et modes opératoires des coquillards.
Leur organisation pyramidale avait ses apprentis et ses maîtres, l’ensemble étant coiffé par un « roi de la coquille ». Ils s’étaient fait une spécialité de mettre en gage des bijoux truqués, et ils parlaient un jargon de leur invention, qui tenait lieu de signe de reconnaissance et leur permettait de préparer leurs exactions sans se faire comprendre des non-initiés. Le poète François Villon a été mêlé aux trafics des coquillards et a écrit des ballades dans leur jargon.

Exemples du jargon des coquillards :

  • Aubert : argent
  • Bazir : tuer
  • Blanchir la rouhe : échapper à la justice
  • Envoyeur : meurtrier
  • Jour : torture
  • Moucher la marine : dénoncer un complice
  • Rebecquez-vous de la montjoye : tenez-vous à l’écart du gibet, faites gaffe à ne pas être pendus… Tiens, « montjoie », un autre emprunt au vocabulaire jacquaire ?

Retour vers Compostelle…
À partir du XVIIe siècle, alors que les bandes du Moyen Âge ont sombré dans l’oubli, le terme de coquillard désigne à nouveau ces gueux, mendiants ou malfaiteurs, faux pèlerins de Compostelle, qui abusent de l’hospitalité des monastères et détroussent les pèlerins et les riverains du Camino.

Il existe une vieille expression familière, toujours bien vivante en argot : s’en tamponner le coquillard. Contrairement aux apparences, cela n’a rien à voir avec le crédential que le pèlerin d’aujourd’hui fait tamponner à chaque étape ! L’expression signifie se moquer de quelque chose, n’en avoir rien à faire. « On s’en tamponne le coquillard… »

Le coquillard est devenu aujourd’hui une image d’Épinal, une figure folklorique et proverbiale de bon vivant et de bon à rien. Qui sait, peut-être en avez-vous croisé un sur votre chemin ?

Le bulletin gratuit Camino d'août 2010 est disponible

Camino aout 2010

Camino, le bulletin électronique gratuit qui vous donne toutes les nouvelles des chemins de Compostelle, est en ligne. Vous pouvez le télécharger en cliquant ici : Camino août 2010.

Mais pour être certain de garder le contact, le plus simple est de s’abonner sur le site des éditions Lepère : https://www.chemin-compostelle.fr/contact.htm . Vous recevrez ainsi chaque mois le bulletin par courriel.

N’hésitez pas à nous faire part de vos bons plans, expériences, de vos propres nouvelles des chemins !

Compostelle et l'Europe sur Radio Notre-Dame (partie 1)

Le mardi 4 mai 2010, l’émission « Le Bistrot de la vie », sur Radio Notre-Dame, était consacrée au thème « Comment le chemin de St Jacques a façonné l’Europe ? »

Les trois invités étaient :

  • Alix de St André, Auteur de En avant, route! (Gallimard).
  • François Lepère, éditeur spécialisé dans la réalisation de guides des Chemins vers Compostelle.
  • Jean-Marc Hofmann, conservateur de la Cité du Patrimoine et de l’Architecture. Exposition.

Voici la première partie :

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Pour les libraires uniquement (pas pour les particuliers !), les guides Lepère sont diffusés par

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