esprit

Quid du portable sur le Camino ?

Ce témoignage d’André D. a été publié dans Camino n°53. Le coup de gueule d’un pèlerin contre l’abus du portable sur le Camino

téléphones portables sur le chemin de Saint-Jacques

Dans le film Saint-Jacques... La Mecque, une belle caricature des pèlerins qui ne décrochent pas de leur téléphone portable...

Nous vivons dans la société de l’immédiateté. Tout nous pousse vers ça, les médias et les marchands. Ils vous ont convaincu, que si une fourmi tousse en Australie, vous devriez le savoir dans la seconde qui suit. Car ça pourrait être grave, c’est peut-être la tuberculose et vous devriez tout aussi immédiatement y remédier. Mais laissez-la crever, votre fourmi! Il en restera toujours assez! J’exagère, je caricature ? Bien sûr, mais êtes-vous certains qu’une partie de vos communications téléphoniques a plus d’importance que celle-là ?

Et puis il y a le Chemin. Quelle que soit votre motivation pour y cheminer, c’est toujours une expérience hors du commun – tout le monde qui s’y aventure a ressenti ça. C’est une rupture avec la vie de tous les jours, un retour sur soi. Je ressens ça aussi comme le recul dans le temps d’une cinquantaine d’années, en ce qui concerne la nature des relations humaines. Aussi bien avec d’autres marcheurs qu’avec ceux que nous rencontrons et croisons. Et tout ceci peut être en partie gâché par un « ALLÔ, t’es où ? »

Car il y en a parmi nous qui en abusent. Je pense que ce n’est pas bon pour eux, je suis sûr que ce n’est pas bon pour les autres, s’ils y assistent. Donc, je vous en supplie, réfléchissez un peu et utilisez « ça » avec modération.

C’est pareil qu’avec l’alcool, bon en petites doses, mais l’abus tue. Il n’est pas prouvé que le portable soit physiologiquement nocif, mais à coup sûr son abus tue l’intelligence. Et si vous n’en trouvez pas les preuves (chez les autres, bien entendu) je m’engage à vous les fournir.

La dernière réflexion sur la nature du corpus delicti me vient d’un dialogue entre un papi et son petit-fils :

« Laisse un peu ton doudou, tu es maintenant un grand garçon
– Mais papi, tu as aussi ton doudou
– Moi, un doudou ?
– Oui! ton portable! ».

André D.

Compostelle, et après ?

Ce témoignage de Pierre B. a été publié dans Camino n°54. Un appel aux anciens pèlerins, pour continuer à faire vivre l’esprit du chemin de retour chez soi…

chemin d'utopieDans tout ce qui constitue les réponses ou messages du Camino, se manifeste un enthousiasme, une joie profonde d’avoir parcouru ce chemin de foi. Par contre, on sent bien qu’à l’arrivée à Santiago, déjà, se manifeste une certaine tristesse, car à ce point s’achève le rêve, et l’on va devoir se replonger dans la dure réalité de la vie quotidienne, chez soi. Avec deux sentiments au cœur : la sensation de frustration du retour au train-train quotidien… et l’envie formidable de repartir pour retrouver la liberté, la joie d’être libre. Quelle merveilleuse sensation! Continuer la lecture

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