Bulletin Camino décembre 2014

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CAMINO

148 DECEMBRE 2014
bulletinCamino@aol.com
« Il vaut mieux suivre le bon chemin en boitant que le mauvais, d’un pas ferme » (saint Augustin).

ASSOCIATION BORDEAUX COMPOSTELLE HOSPITALITE SAINT JACQUES à Bordeaux
Recherche des hospitaliers en provenance de France ou de l’étranger pour la période du 1er avril au 31 octobre 2015.
Adressez vos candidatures par courriel à l’adresse :
contact@bordeauxcompostelle.com
ou par téléphone au 06 47 67 50 14

La lecture de ce dernier bulletin me rend bien triste – bien triste de constater que beaucoup trop de nos amis(es) pèlerins attendent TOUT de ce que ce Camino Frances peut leur offrir – tout juste s’il ne faut pas marcher à leur place….
Ayant parcouru environ douze itinéraires en vingt ans, dont deux ou trois « classiques », en entier en une seule fois, je n’ ai jamais, je dis bien jamais, attendu quoi que ce soit de qui que ce soit. 16 à 17 kg sur le dos et il m’est arrivé de dormir sous un arbre ou sur un banc et… de manquer mourir de soif. Celui ou celle qui n’attend rien ne peut… que recevoir et s’émerveiller de tout.
Cette année 2014, au mois d’avril, je suis arrivé du « camino du Levante » de Tolède Avila-Salamanca et à Santiago, et j’étais un peu épuisé, aux environs de 14 heures. Je me réjouissais par avance de cette arrivée, mais aussi, j’avais quelques craintes étant donné ce que j’ avais pu voir lors d’ une arrivée précédente, de « tout », sauf du « pèlerin », j’ entends, du « vrai pèlerin ». J’avoue que ce que j’ai vu m’a fait « piquer une rage » dont je ne me serais pas cru capable (la fatigue et la déception aidant probablement). La cause ?
Moi, pauvre peregrino épuisé, que vois-je ? Au milieu d’une foule disparate de touristes, une vingtaine de jeunes asiatiques, vautrés et « hurleurs » sur la coquille centrale (point zéro) de la place de l’ Obradoiro. Je me suis transformé en Jésus chassant les marchands du temple. En quelques secondes, maniant mon bourdon, j’avais dégagé ce point sacré des Pèlerins. Je restai un instant sur la célèbre coquille en bronze, et personne ne vint me déranger.
Quant à la cathédrale, « enferraillée » de la tête aux pieds (travaux), j’ y entrai pour un instant de prière, mais le pilier de la gloire ne signifie plus rien : il est entouré d’une solide barrière de fer, et vous ne pouvez plus que le voir… si la foule des touristes n’est pas trop importante.
Mais où sont les pèlerinages d’antan à Santiago ?

p.blond2@wanadoo.fr

L’Association des Amis et Pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle du Limousin-Périgord, sur la Voie de Vézelay, recherche des hospitaliers pour la saison 2015 dans ses refuges de La Coquille et Sorges au nord de Périgueux. Les périodes disponibles sont visibles sur notre site :
compostelle-limousin-perigord.fr

ou auprès de : jacques.gautraud@orange.fr

Bonjour à tous les amis pèlerins,
J’ai le projet de marcher d’Assise à Rome fin août début septembre 2015.
Je suis à la recherche d’informations sur ce chemin : dénivelés, hébergement, balisage. Est-ce qu’il existe un guide en version française ? Savez-vous s’il existe toujours un gîte pour pèlerins dans la basilique Sainte-Marie-des-Anges à Assise ? Si oui, quelles en sont les coordonnées ? Je remercie les pèlerins qui pourraient m’informer sur leur expérience et me transmettre leur témoignage.
Salutations du Québec, Canada,
Francine Aubut, faubut@videotron.ca

Camino recherche une personne ayant envoyé un manuscrit posté de Valence (26, Drôme) le 20 juin 2014. Ce manuscrit s’intitule « Rencontre » et il est tamponné avec un montage photocopié du cachet de l’association Quercy-Rouergue-Languedoc. Une lettre sans coordonnées postales ni téléphoniques l’accompagne et l’auteur a signé CPascal…

Contacter : bulletincamino@aol.com

Entièrement d’accord avec M. J.-M. Mercier sur l’esprit du chemin de Compostelle. Ayant terminé cette année par les 550 derniers Kms du Camino del Norte depuis Santander, nous avons exactement la même analyse. Esprit PELERIN (au sens étymologique) = ZERO ; exemple dans la magnifique cathédrale de SOBRADO DOS MONXES : zéro pèlerin (sauf nous deux) à l’unique messe du jour, le matin à 7h30, faite par les moines cisterciens (entre 13 et 20 moines), essentiellement chantée en grégorien (en partie en latin, en partie en espagnol), alors qu’environ 30 personnes y étaient hébergées ce jour-là.
De plus en plus de portage de sacs et randonneurs légers sans nécessité médicale (exemple à Arzua, dans une A.P. de 24 places, 9 sacs en attente). Et même la télé grand écran dans certaines A.P., pour que les Espagnols puissent suivre les matchs de foot (je croyais bêtement que le « chemin » était l’occasion rêvée de se déconnecter de tout) et aussi l’invasion des smartphones : la moitié, jeunes (et moins jeunes), dès l’arrivée à l’auberge, se contentent de s’allonger pour pianoter des heures sur cet appareil sans daigner offrir un regard au voisin de lit.
Comme lui, nous ne ferons plus, je crois, que le seul vrai chemin qui garde encore une certaine éthique, à savoir ceux qui sont en France ! Mais il y a toujours le bon hasard, celui qui nous a fait rencontrer, quelque part après Ribadeo, deux excellentes compagnes, dont l’une est une musicienne harpiste allemande adorable.

Guy & Chantal Chabant, 25 rue Schuman 59130 Lambersart

Melle – Compostelle 1300 km
En Pays Mellois, Sylvie et Claude LE MARREC viennent d’ouvrir les portes de leur maison : « Au rythme d’une étape par an, et cela durant quatre années, nous avons suivi le chemin, et sommes arrivés à Compostelle en août 2013. Nous avons désiré poursuivre le partage vécu tout au long du parcours. Il était donc évident pour nous d’accueillir à notre tour les pèlerins, de devenir hospitaliers, pour échanger nos expériences. Une première arrivée à St-Jacques de Compostelle n’est pas un aboutissement, c’est une invitation à d’autres pérégrinations… »
En octobre, 180 personnes
ont assisté à la soirée « Connaissance du Monde » à Melle. L’association TRANQUILLES SVTC donne une suite à cette séance consacrée aux « chemins de St-Jacques » par des échanges entre hébergeurs et anciens ou futurs pèlerins – mais sont-ils pèlerins, randonneurs ou touristes ?
Une soirée ouverte à tous, le lundi 8 décembre à 20 h30 à la salle polyvalente de Saint-Martin-lès-Melle.

Entrée Libre. Contact : tranquilles@orange.fr ou 06 48 75 76 70
http://mellecompostelle.wordpress.com

Bouleversée ! La rédaction a reçu ce courriel…
un soir sombre de novembre 2014 !

Ce samedi 8 novembre, les cloches de la petite église Saint-Gildas, à Trégomeur (Côtes-d’Armor), sur la route du Tro Breiz, ont sonné à toute volée. En cette sombre matinée de novembre, un ange est né au Ciel, sous une pluie de pétales de roses blanches lancées par un cortège d’enfants. Ma petite-nièce Philomène avait deux mois et elle avait été baptisée par mon neveu Brieuc, aux côtés de sa jumelle Flore, le jour de la Toussaint, il y a une semaine, dans la même église. Le surlendemain, elle est partie dans son sommeil, emportée par la redoutable « mort subite du nourrisson ». Sur son image mortuaire, ses parents ont mentionné ces phrases de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus : « Nous sommes tous des fleurs plantées sur cette terre et que Dieu cueille en son temps : un peu plus tôt, un peu plus tard… Moi, petite éphémère, je m’en vais la première ! » Et : « Je ne meurs pas, j’entre dans la vie. »

Son pèlerinage sur la terre a été court, mais il se prolonge au-delà de l’horizon qui borne notre regard. Ultreia… Merci de l’accueillir dans vos pensées et vos prières, ainsi que sa jumelle Flore, ses quatre jeunes frères Colomban, Gaspard, Léopold et Conan, ses parents Vianney (familier des chemins du Tro Breiz) et Aurore, leurs proches et toute la famille. G. D.
Ndlr : Ami pèlerin, si tu crois que la vie, que l’amour sont plus forts que tout, sur ton chemin de ce jour ou demain sur ton chemin de pèlerinage, n’oublie pas dans ta prière, dans tes pensées, ce petit enfant qui se prénomme Philomène…

Nos bons samaritains

Une nouvelle expérience, un parcours inoubliable pour ces paysages sublimes tout à fait différents du « camino frances ». Un peu comme si pendant ces 700 kilomètres de Pavia à Roma, on était sans cesse émerveillé comme on l’est du Puy à Figeac, mais des paysages toujours différents et renouvelés selon les provinces traversées. Il me faudrait aussi parler des villes et des villages, des monuments ; que de trésors pour les yeux.
On en parle peu, de la « Francigena » lorsque l’on marche vers Santiago. On sait qu’elle existe, la route de Rome, mais personne ne vous dit comme elle est belle. Bien sûr, il y a de beaux endroits sur tous les chemins que nous avons parcourus depuis huit ans mon épouse et moi, mais si je devais, comme certains, refaire un parcours, ce serait celui-ci. Une nouvelle expérience, oui, car aussi différente de ce que nous avons connu. Le guide utilisé, pas vraiment génial ou pas génial du tout. Le balisage qui posait problème, on s’est perdu quelquefois, mais on a heureusement survécu, toujours aidés, soutenus et secourus par une population qui apprécie les pèlerins, leur démarche et l’effort qu’ils fournissent.

J’en arrive à mon propos : nous étions, comme sur tous les chemins de St-Jacques, passés en des endroits où on ne conseillerait à personne d’aller mais où on fait passer des pèlerins. Arrivés dans la périphérie de Rome, pour on ne sait quelle raison, sans doute par économie, on remblaie les chemins secondaires avec des gravats (briques, carrelages et tout ce qui provient des démolitions). Un cerclage en plastique vert se trouvait enfoui parmi les débris, dissimulé dans la végétation cachectique et ma femme s’est pris le pied dedans. Emportée par le poids de son sac, aggravé par la réserve d’eau qu’elle dispose au dessus, elle est tombée en avant et sa tête a heurté le sol. C’est avec le visage en sang et complètement défigurée que je l’ai relevée.

Je suis allé chercher de secours près du seul riverain à proximité, lequel nous a ramené chez lui où son épouse s’est immédiatement mise à soigner ma femme. Il nous a ensuite emmené en voiture à l’hôpital, distant d’une quinzaine de kilomètres et d’initiative il nous a servi d’interprète, accompagnant ma femme lors des différents examens. En fin d’après-midi, alors que le médecin souhaitait l’hospitaliser en observation, il nous a ramené chez lui pour qu’elle se repose au calme dans la chambre d’amis, nous offrant en sus du gîte, le couvert. Je précise que les faits se sont passés le dimanche matin et qu’il nous a ainsi consacré sa journée.

Le lundi matin, il nous de nouveau emmené à l’hôpital pour une visite complémentaire et dans l’après-midi, son épouse nous a conduit à Rome, au gîte pèlerins et ce sur notre insistance car ils n’étaient pas rassurés et voulaient nous garder tant le visage de ma femme était défiguré et impressionnant.

Une fois installés dans le gîte pourtant quatre étoiles (rue Genova), nous avons eu la surprise de voir la dame revenir avec de l’eau fraîche, des sandwichs et de la glace, surprise par la réaction de la vieille soeur qui dans un premier temps était réticente de nous recevoir. Que dire encore si ce n’est que mon épouse se rétablit jour après jour et que le surlendemain nous avons quand même pu visiter Rome derrière une magnifique paire de lunettes de soleil extra larges. Et bien entendu et c’est là l’objet de ma démarche, un très, très, grand merci à nos bons samaritains Allen et Dee et notre reconnaissance éternelle.

Rita et Jean-Paul de Belgique

jeanpaulbuissart@yahoo.fr

IDÉE POUR NOËL Fin de stock ! À saisir !
En 2006, 2007, 2008 et 2009, Le roman policier la 4ème invention (500 pages !) était proposé au mois de décembre aux lecteurs de Camino. Les avis nombreux allaient souvent dans le même sens ! (voir site web noté en bas de cet article). Mais oh ! surprise… Un carton à été découvert perdu au milieu d’un entrepôt mal rangé… (mea culpa !). Il reste donc 20 exemplaires de ce polar. La rédaction de Camino souhaite s’en débarrasser au plus vite et vous le propose à des conditions extrêmement avantageuses. Ce roman policier est normalement vendu 20€ en librairie et 23€ par correspondance. Pour vous, lecteurs du Bulletin Camino, ce roman de 500 pages vous est proposé à 17€ frais de port compris… Attention il n’y a que 20 exemplaires de disponibles. Les premiers arrivés seront les premiers servis.

Règlement par chèque uniquement : Lepère Editions 13 Le bourg 27270 Grand-Camp (chèque de 17€, Lepère Editions).
http://www.lepolardecompostelle.eu/4inv3.htm

Évêque du Puy-en-Velay depuis le 2 octobre 1988, Monseigneur Henri Brincard,
est décédé ce vendredi 14 novembre à la veille de ses 75 ans.

Né le 18 novembre 1939 dans le Maine-et-Loire, Henri Brincard était le deuxième d’une famille de quatre enfants. Il a grandi en Angleterre et à Paris. Diplômé de l’École des Chartes (1965), il a accompli ses études de théologie et de philosophie à l’Université catholique de Fribourg en Suisse (1968-1975).

Evêque du Puy-en-Velay depuis 26 ans
Ordonné prêtre le 23 août 1975 pour la communauté des Chanoines réguliers de Saint-Victor, le père Brincard a exercé son ministère comme directeur spirituel, prédicateur de retraites pour les prêtres et religieux, ainsi que pour les associations et foyers chrétiens. Il a également été chargé de cours pour la communauté Saint-Jean de Rimont et de cours de philosophie à la Grande Chartreuse. Le 8 août 1988, il est nommé 105e évêque du Puy-en-Velay par le Pape Jean-Paul II. Il est ordonné le 2 octobre de la même année en la cathédrale de la cité mariale. Monseigneur Brincard a ordonné 18 prêtres et 10 diacres permanents pour le diocèse du Puy-en-Velay. Il a également exercé de très nombreuses responsabilités au niveau national.

Obsèques le 19 novembre 2014

Monseigneur Henri Brincard luttait contre la maladie depuis un an. Il s’est éteint à Caluire, dans le Rhône. Son cercueil a été déposé à la cathédrale du Puy-en-Velay à partir du samedi 15 novembre en fin d’après-midi. Les obsèques ont eu lieu le mercredi 19 novembre à 15 heures, en la cathédrale Notre-Dame du Puy-en-Velay où Monseigneur Brincard a été inhumé.

Vidéo : nous avons bien aimé cette vidéo….. http://www.youtube.com/watch?v=fob7z9fOpbQ

NOUVEAU BEAU LIVRE (Ouest-France) : Compostelle, Le livre des merveilles
par Patrick Huchet (photos d’Yvon Boëlle)

De la naissance du pèlerinage à Santiago, au IXe siècle, à celui de son renouveau, au XXe siècle… Des splendeurs romanes de la chapelle Saint-Michel d’Aiguilhe aux trésors baroques de la cathédrale de Lugo… Des rares photos de jacquets de 1948 et 1958 aux témoignages émouvants, vrais, de pèlerines et pèlerins d’aujourd’hui… De l’art de composer son sac à dos à celui de réussir cette délicieuse « Tarta de Santiago »… Voici un ouvrage exceptionnel, fruit de vingt années de recherches et découvertes, de cheminements sur les sentiers de France et d’Espagne.
29,90€. Editions Ouest France. 158 pages. Isbn 978-2-7373-6362-7

Nous recherchons Alise, une jeune pèlerine que nous avons connue sur le chemin du Puy à Compostelle en avril 2014. Nous devions échanger nos coordonnées mais nous nous sommes perdus de vue à Santiago. Elle prenait beaucoup de photos et fait partie d’une association du chemin de St-Jacques à Paris. Nous serions très heureux mon épouse et moi si nous pouvions la retrouver. Nous habitons l’Aveyron tout près de Conques. Si vous (ou quelqu’un qui lira cette demande) la connaissez, merci de nous aider dans notre recherche.
Claudie et Francis. 12110 Aubin
maillebuau.francis@orange.fr

Lepère éditions, 13 Le Bourg, 27270 Grand-Camp, www.lepere-editions.com

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