Bulletin Camino août 2014

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CAMINO

144 AOÛT 2014
bulletinCamino@aol.com
« Tous les chemins mènent à Compostelle »

Pèlerine depuis de nombreuses années sur le chemin de Compostelle (camino frances, camino del norte, chemin du
Portugal, voie de Puy et voie de Vézelay), je compte partir vers Rome au départ de Briançon début octobre. J’aimerais bien être en relation avec des pèlerins qui ont parcouru ce chemin.
Merci d’avance de vos conseils avisés !!
sophiemelikov@hotmail.fr

Programmation culturelle organisée par l’office de Tourisme de Rieux Volvestre sur le thème de la pérégrination vers Saint Jacques de Compostelle. Illustration historique, témoignage vécu et évocation de l’histoire et du patrimoine d’un itinéraire jadis emprunté par le pèlerin permettent l’évocation de toutes les facettes de cet héritage culturel. Tous renseignements et inscriptions auprès de l’office de tourisme de Rieux (31, Haute-Garonne) – 05 61 87 63 33 – otrieux31@orange.fr

Les conférences se tiennent à la mairie.
Vendredi 22 août, 20h30
Le chemin du Puy en Velay et le Camino, témoignage
Dimanche 21 septembre, 16h00
La Voie de la Garonne, la voie oubliée, histoire et traces patrimoniales des pèlerins et du culte à saint Jacques dans la vallée de la Garonne entre Toulouse et Saint-Bertrand-de-Comminges.

Combien serons-nous en septembre prochain à Paris au départ de la Via Turonensis

Pour donner un coup de pouce à la promotion du « Grand Chemin », l’appel au marquage des rues de Paris avec des clous en bronze a été lancé par l’association Compostelle 2000. Puisse-t-il se réaliser bien avant la prochaine année jacquaire !
« La Tour St Jacques, si bien rénovée par la ville de Paris avec les Compagnons tailleurs de pierre, maîtres-verriers et autres artisans a retrouvé toute sa beauté et nous [attend]. Paris a su redonner sa place au cycliste. Ne pourrait-elle redonner sa place au marcheur au long cours ? Si Paris voulait, à l’instar d’autres villes et d’autres capitales, se doter d’un projet jacquaire historique et écologique, alors le pèlerin pourrait s’y retrouver chez lui. Ce chemin s’inscrirait dans la dynamique actuelle de la capitale, désireuse de redonner aux parisiens espaces verts, places piétonnes et chemins de ville. […] Si la Tour
nous parlait, que dirait-elle ? " Le temps de ma grande vie s’est éloigné. Le culte m’a désertée. Les paroissiens m’ont quittée. J’ai perdu mon église. Je suis belle, mais pour qui ? Pour les touristes qui me photographient ? Pour les enfants qui jouent à mes pieds ? Cela ne me suffit pas. Je voudrais de nouveau être reconnue comme le symbole retrouvé du Grand Chemin Chaussé. Je voudrais que le Pèlerin que Paris accueille puisse pousser ma grille, monter mes marches, toucher mes murs. Je voudrais fraternité et solidarité. Je voudrais chants et rires. Je voudrais renaître au Chemin de Compostelle." » Françoise DULAC.


À l’occasion des journées du patrimoine, l’association Tranquilles sur la Voie de Tours vers Compostelle vous invite à un week-end francilien. Premier rendez-vous le vendredi 19 septembre 2014 à 14 h 30 au pied de la tour St Jacques pour une marche par la coulée verte de 13 km. Pour tout savoir sur ce week-end :

http://essonnecompostelle.wordpress.com

Cette publicité a été éditée gratuitement par le bulletin Camino afin d’aider cette petite entreprise à décoller. Nos dirigeants feraient bien de s’inspirer de l’aide désintéressée pour résoudre le chômage de masse qui touche notre beau pays ! À bon entendeur…
ELIEWAY COMMERCE EQUITABLE
Nouveau dans le Gers, une boutique vient d’ouvrir : « ELIEWAY Commerce Equitable »…
A EAUZE, au gîte l’Arc en Ciel, la boutique vous propose des « produits d’excellence » venus d’ateliers solidaires en Inde : vêtements, accessoires, linge de maison, tous les cotons sont bio, les soies naturelles, les teintures végétales, et la confection entièrement à la main – filage, tissage, couture, teinture, broderie.
Egalement des thés uniques, élevés en biodynamie, de la spiruline, des baumes et de l’huile d’abricot…
N’hésitez pas à passer, vous serez bienvenus, et les portes sont ouvertes sur le site www.elieway.com

Ami pèlerin… !
Si vous avez emprunté la voie historique de Vézelay (par Bourges), vous avez forcément traversé le bourg de Brécy (dans le Cher), et peut-être y avez-vous fait étape. Au coeur du village vous avez sans doute dîné chez Claudette, dont l’accueil et la cuisine sont désormais célèbres sur le Chemin.
Avec café-restaurant, cet endroit est aussi bureau de tabac, point poste du village, un point vert en partenariat avec le Crédit Agricole, on peut y acheter du carburant, des bombonnes de gaz, et le journal du coin. Claudette détient aussi un précieux sésame, à savoir la clef du local pour les pèlerins.
Ce lieu bien situé cherche un repreneur, un cuisinier, un ancien pèlerin, un courageux qui aime travailler dans un petit village situé à 18 km de Bourges et 32 km de La Charité-sur-Loire.
Si vous ne connaissez pas encore le restaurant de Claudette, venez apprécier son bon accueil et son excellente cuisine… Bien que Claudette reste jeune de coeur et d’esprit, elle devra un jour prendre sa retraite. Si vous êtes qualifié, et êtes intéressé par une activité à la campagne, venez à Brécy pour rencontrer Claudette.
Plus de renseignements au tél : 02 48 66 11 28 (Mme Caillette, ancienne adjointe au maire).

Le Camino TORRES (Salamanque – Saint-Jacques)

Dans la librairie de son père à Salamanque, il avait tout lu ; tout le passionnait, les études, les femmes et l’argent ; philosophe, écrivain, médecin, théologien prenant une part parfois violente à la dispute des
dominicains contre les jésuites, mercenaire et très vite déserteur, torero d’occasion et danseur dans une troupe ambulante, grand marcheur ; emprisonné au Portugal pour une agression qu’il a toujours niée ; ordonné prêtre, il fut le plus brillant des professeurs de mathématiques et d’astronomie dont l’histoire de la grande Espagne du XVIIIe siècle conserve encore la mémoire. Jalousé par la hiérarchie ecclésiastique et universitaire, il dut fuir Salamanque et le royaume ; son immense piété le poussa à chercher protection auprès des restes de saint Jacques. Il s’appelait Doctor Don Diego de Torres Villaroel.
En 1737, il publia le récit de sa Peregrinación al Glorioso Apóstol Santiago de Galicia. Près de trois siècles plus tard, des étudiants et chercheurs de l’Université de Salamanque découvrent ce livre oublié, étudient les cartes et le terrain, la toponymie, les traditions locales, les cimetières, les ermitages et les églises, répertorient les souvenirs jacquaires sur les voies médiévales empruntées par Torres et qui, avant lui, avaient drainé les pèlerins d’Estrémadure, de la Castille de l’ouest, des provinces portugaises de l’intérieur.
570 kilomètres de Salamanque à Santiago (23 étapes à pied), le Camino Torres est un très beau chemin qui traverse d’étonnantes villes fortifiées à la Vauban telles Ciudad Rodrigo, Almeida, Pinhel, Trancoso. Le centre-ville de Guimarães est inscrit au patrimoine de l’Unesco. La beauté envoûtante de la Cañada Real puis les grandes solitudes de la Beira Alta ne laissent pas l’âme indifférente. Avant de rejoindre le classique chemin portugais à Ponte de Lima, la nature fait sa place à l’homme, aux cultures et vignes, aux grandes vallées animées. De petits villages au creux des vallées donnent envie de poser le sac sans bruit et de ne plus repartir.
La clé pour découvrir le chemin de Torres… et la fin (morale ?) de Don Diego en 1770 à 76 ans : par le moteur de recherche espagnol buigle (buscador-iglesia), allez sur le site de l’université de Salamanque :
www.caminosantiago.usal.es
Bernard de Marsangy www.lepolardecompostelle.eu

Astuce sur le Chemin
Bonjour à tous les pèlerins,
J’ai eu la chance de recevoir l’invitation d’un un ami breton, de cheminer avec lui, sur les chemins du nord : départ OVIEDO jusqu’à St JACQUES. Complètement novice, j’ai scrupuleusement respecté la liste
[du matériel à emporter], avec un petit supplément : j’ai pris un sèche-cheveux de 380 grammes = moins d’un 1/2 litre d’eau. Pour les soirées humides, selon la météo et l’humidité des chambres, cet outil s’est avéré très, très utile pour les CHAUSSETTES du lendemain.
Georges-André Pastor

Bonheur !

L’odeur de l’encens du botafumeiro lancé au travers de la nef de la cathédrale de Santiago représente la mort de la personnalité d’avant Chemin.
Mais pour gagner définitivement ma Renaissance, l’aventure doit continuer jusqu’à Fisterra. L’odeur des eucalyptus dans l’humidité de ce matin d’automne m’accompagne sur mon Chemin. Je m’éveille à nouveau à la Nature ! Je m’éveille surtout à Ma Nature ! Je chemine en Galice toujours ! La végétation commence à changer : je pars vers la mer ! Palmiers, citronniers font leur apparition. Puis chemins de forêts, route de campagne, haut plateau ponctué de collines basses, chemins agricoles se succèdent. Je traverse encore une jolie lande de genêts et de bruyères en fleurs ; la bruyère, symbole de l’esprit vagabond, de la rêverie solitaire, véritable tapis de fleurs sous mes pieds !
Ça y est, pour la première fois, j’aperçois la mer ! J’ai le coeur qui se serre ! Son odeur me chatouille les narines. J’ai les larmes aux yeux ! Je respire ! Je veux faire durer ce plaisir et m’arrête, pour une fois, dans un hôtel à Estorde ; moins de dix kilomètres me séparent de mon objectif.
On me conduit dans une suite ! J’ai une salle de bain avec une baignoire d’angle ! Ma chambre donne sur la mer ! J’ai l’horizon pour moi toute seule ! Mon Dieu que c’est bon ! Je m’enveloppe de mes bras et me fais un gros câlin ! Je me trouve enfin, je trouve mon coeur ! Je prends un bon bain. Quel réconfort ! Je traîne dans ma chambre, je savoure.
Puis je descends sur la plage prendre quelques photos. Le soir commence à tomber, mais avant de rentrer, je trempe mes pieds dans cette eau déjà refroidie par les premiers jours d’octobre. C’est symbolique. Je suis là pour une Renaissance. La mer, l’eau, symbole du liquide amniotique ! Je renais, c’est magique ! Mon Dieu, comme c’est bon, je me sens en harmonie avec moi-même !
Je suis face à la mer, face à l’horizon, face à l’infini ! Un charmant spectacle s’offre à moi : au loin, des dauphins exécutent un joli ballet de leur composition ! Ils chantent, ils dansent, c’est la fête ! Après le repas, je tombe endormie comme une souche dans ma jolie chambre : je dors comme un bébé ! La cérémonie du baptême est maintenant terminée.
Au petit matin, je repars, je flâne, et cette fois le but est vraiment tout proche. J’aperçois sans cesse au loin le cap et son phare. Ça y est, j’arrive presqu’au bout de mon rêve ! Des mouettes rieuses, symbole de la liberté, m’accueillent sur la plage de Langosteira à Fisterra. La plage : mon soleil à moi ! J’y trouve deux coquilles Saint-Jacques : un souvenir à garder dans ma vitrine, c’est ma récompense.
Je prolonge ma route jusqu’au port. Les couleurs rouge, vert, bleu, blanc de tous les bateaux se distinguent du ciel gris de ce début d’octobre. Mes yeux, mon nez, mes oreilles : tous mes sens sont à vif devant tant de merveilles !
Je double la pèlerine en bronze : un premier moment d’émotion ! Il me reste à peine trois kilomètres à faire ! Un dernier effort et j’arrive au kilomètre zéro ! Je me dis : « la pèlerine est au bout de la terre ! » Quel bonheur d’être ici ! Quel bonheur d’être arrivée au bout ! J’ai accompli mon rêve ! Je n’en crois pas mes yeux ! J’ai vraiment du mal à réaliser ce qui m’arrive ! Des personnes handicapées se mettent à me féliciter ! Moi ! Moi qui ai mes deux jambes, mes deux bras, ma tête ! Ce sont des personnes handicapées qui me félicitent, et qui me disent « que vous avez l’air heureuse ! » C’est le monde à l’envers ! Je suis toute émue ! Mais, entre handicapées, on se comprend. J’étais moi aussi une handicapée ; coupée des liens entre mon coeur et mon corps, une handicapée émotionnelle et relationnelle.
Encore une fois je laisse mes émotions s’exprimer. J’ai du mal à réaliser. Mille kilomètres environ ! Je n’en reviens pas, j’arrive au bout et je n’ai mal nulle part ! Comme quoi, il suffit d’une bonne dose de bonne volonté. Ma devise à l’instant même est « quand on veut, on peut » ! Je continue de faire les derniers mètres : je vais près du phare, à la croix, à la chaussure de bronze au bord du rocher. Quel bonheur de réaliser son rêve !
Face à la mer, je fais une photo qui me plaît beaucoup ! J’enlève mes chaussures, je mets mes bâtons dedans en forme de « V », le tout appuyé contre mon sac à dos.
« V » comme Victoire sur moi-même. « La Victoire sur soi est la plus grande des victoires » a dit Platon. Je suis posée fermement sur le sol au bord de l’eau. Je sais qui je suis aujourd’hui, et je suis face à la mer, face à l’horizon, face à l’infini, jusqu’au bout de ma vie.
Et puis je termine en réalisant une tradition transmise par les pèlerins du Moyen Age : je brûle mon t-shirt rose que j’ai porté depuis le départ. Je me sens transformée dans ma tête par l’accomplissement de ce rituel. L’ancienne pèlerine est définitivement morte ! Derrière le trouble des flammes se trouve la nouvelle Jacqueline ! La Victoire est bien là ! Merci à mes souliers ! Merci à mon sac ! Merci à mes bâtons !
Que dire pour cette fin de voyage ? Le bonheur est au bout du Chemin ? La joie se lit sur mon visage ? Avec mes souvenirs, j’ai allumé le feu comme le chante si merveilleusement Edith Piaf ? Mais celui qui résume si bien ce Chemin, est le père Sébastien Ihidoÿ, curé de Navarrenx : « Et le couchant vers lequel nous allons se révèle comme le Levant d’une Lumière inattendue et l’aube d’une Espérance nouvelle ! »
Mon rêve est devenu réalité. « Merci saint Jacques ! » Je me sens enfin en paix avec moi-même ! J’ai rejoint Saint-Exupéry qui a dit « Fais de ta vie un rêve et d’un rêve une réalité ». J’ai terminé mon périple. J’ai retrouvé mon équilibre. Je peux maintenant rentrer chez moi. Je vais me doucher puis repars vers le port. J’ai un nouveau diplôme : l’arrivée « au bout du monde » est concrétisée par la Fisterrana !

Il m’est impossible de prendre des photos de coucher du soleil, il pleut à verse ! Le lendemain je fais donc quelques clichés sur la playa Mar de Fora. La lumière vert émeraude comble mon regard malgré la pluie et la brume. Je garde en moi pour toujours la douceur de ces embruns sur mon visage. Ce seront mes dernières photos de la Galice. Pour cette fois. Loïc Perron n’a-t-il pas dit : « le plus beau des voyages est celui qu’on n’a pas encore fait » ?
Ultreïa ! La Vie peut être belle !
jacqueline.maciejczak@numericable.fr

J’aimerais retrouver 2 personnes que j’ai rencontrées pendant mon pèlerinage entre le 22 avril et le 21 mai 2014, la première habite Bénodet en Bretagne, j’ai un chapeau à lui rendre, la deuxième habite près d’Alençon et s’occupe de chevaux (ancienne pharmacienne à Rennes).
Jacques GOSSE 7 rue d’Enghien 56800 Ploërmel 02 97 72 04 07

« Et tout là-bas au bout du continent,
Messire Jacques nous attend,
Depuis toujours son sourire fixe
Le soleil qui meurt au Finistère… »

M. Philippe Patureau, le président de l’association des Amis de Saint-Jacques en Alpille, est décédé le 18 juillet 2014 à l’âge de 69 ans. Philippe a adhéré à l’association en 2008. En 2009, dès qu’il a été à la retraite, il est parti sur le chemin du Puy vers Compostelle. Il l’a fait d’une traite malgré beaucoup de difficultés. Il s’est arrêté à Castelnau sur Auvignon où il a su se ressourcer et retrouver l’énergie nécessaire pour repartir. Il a dû ressentir dans ce village quelque chose de très fort puisque, nous l’avons appris ces derniers jours, il a souhaité y être inhumé. Ce qui semble poser de grande difficultés administratives, et ce qui n’a finalement pas pu être réalisé à notre grand regret.
En 2010 il a participé avec enthousiasme avec notre association à Europa Compostela 2010. Puis il est devenu notre trésorier avant de me succéder en qualité de président en décembre 2011.
Ses obsèques ont eu lieu le mercredi 23 juillet à 9 h en l’Eglise de Saint-Chamas (13250).

Y. D., membre de l’association.

Je suis pèlerin de Compostelle depuis 2009, année où j’ai pérégriné du Puy-en-Velay à Santiago. Comme beaucoup de jacquets, il a fallu que je reprenne mon bâton. L’appel du chemin ! En 2014, je suis donc reparti de chez moi. Depuis Nevers, j’ai cheminé sur le chemin de Vézelay jusqu’à Saint-Jean-Pied-de-Port, puis j’ai rejoint Hendaye et poursuivi par le Camino del Norte et le Camino Primitivo jusqu’à Santiago.
Parti le 20 août, j’ai rejoint Saint-Jacques de Compostelle le 28 octobre. Et comme la première fois, j’ai fait de magnifiques rencontres, vécu des moments inoubliables et rencontré des hospitaliers dévoués et au grand coeur. De Castro Urdiales à Vega de Sariego, j’ai notamment marché avec Jean-Marie et trois autres pèlerins. Et puis, un matin, chacun est parti de son côté. Je préférai continuer avec les trois pèlerins avec qui je m’entendais très bien. Ce chemin n’est-il pas un chemin de liberté ?
Quelle ne fut pas ma surprise de lire un texte de Jean-Marie, dans le "petit jacquaire" du Limousin- Périgord, édité le 18 mars 2014, je cite : « A peine couché, un raffut dans le gîte m’alerte. Je me lève et m’avance dans le couloir pour constater que mes compagnons de route se font copieusement invectiver par une dame responsable du refuge au motif de ne pas avoir payé la nuitée. Je constate avec stupeur qu’ils avaient espéré resquiller. Écoeuré par ce comportement, je décide de leur fausser compagnie. »
Je voudrais simplement dire à Jean-Marie que, à aucun moment, mes compagnons de route et moi-même n’avons voulu ne pas payer les 5 euros de la nuitée. D’ailleurs, après le quiproquo et la mise au point avec cette dévouée tenancière de bar qui gérait l’albergue, nous avons convenu de régler la nuitée le lendemain matin, dans son bar, qu’elle nous a gentiment ouvert plus tôt que prévu et où nous avons pris notre petit-déjeuner en sa compagnie. Jean-Marie, à ce moment-là, avait déjà repris son chemin. Je sais qu’il est abonné à Camino et cette mise au point me tient à coeur !

Jacky Gazon, de Nevers gazon.jacky@neuf.fr

Lepère éditions, 13 Le Bourg, 27270 Grand-Camp, www.lepere-editions.com

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